La Société des Missionnaires d'Afrique - Pères Blancs


L’Association des Amis des Pères Blancs
Les activités proprement dites ont cessé en raison d’un manque de relève par des plus jeunes. Cependant les membres de l’Association ont voulu garder un rythme de rencontres régulières avec la communauté des Missionnaires d’Afrique. Chaque trimestre, le 1er vendredi du mois, à 18 heures, une Eucharistie nous rassemble au 3 rue Ringaud. Nous sommes une petite quinzaine, y compris les confrères. La messe est suivie d’un temps convivial agrémenté d’un verre de l’amitié et le partage de quelques gâteaux. On échange des nouvelles de nos connaissances, on se donne des informations en ce qui concerne la mission en Afrique et sur les confrères qui sont passés à Toulouse.

L’Ouvroir Notre-Dame d’Afrique
Il s’agit d’une activité très ancienne et qui existe toujours. La fondation remonte au temps où le jeune Père Durrieux, devenu par la suite Évêque et Supérieur Général, débutait sa vie missionnaire en Haute Volta (à l’époque). Lui-même Toulousain, il avait une tante religieuse chez les Visitandines de Toulouse et une nièce toulousaine. Il leur demanda de se mettre à confectionner des ornements et vêtements liturgiques et du linge d’autel pour en pourvoir les chapelles de brousse de sa paroisse. Ainsi fut fondé l’Ouvroir Notre Dame d’Afrique auquel collaborait une petite équipe de dames.

L’Ouvroir de Toulouse Pendant plusieurs années les tissus provenaient de dons de familles amies, récupérés par les dames de l’ouvroir, et, entre autre, les robes de mariés étaient transformées en aubes. L’atelier s’était installé chez les Sœurs Réparatrices où il est resté un certain nombre d’années. Plus tard il a pris ses quartiers à la Fraternité Lavigerie tant qu’il y eut des locaux disponibles ; après le départ des étudiants en théologie pour Abidjan, les activités de l’ouvroir se sont intallées rue Ringaud, où elles demeurent toujours. Les années passant, il n’y avait plus de dons de tissus ; il a donc fallu trouver des ressources pour en acheter. D’où l’organisation annuelle d’une Expo-Vente d’ouvrages de broderies réalisées par ces dames en plus du reste.

L’orientation de l’Ouvroir Notre Dame d’Afrique est toujours restée la même : le service de l’Église en Afrique. Mais il a fallu s’adapter aux changements de situations. Le poids des ornements rendait les colis lourds et surtout le prix de l’expédition devenait insupportable. Quand les étudiants Pères Blancs sont arrivés à la Fraternité Lavigerie, l’activité essentielle a été la confection d’aubes pour les futurs diacres. Maintenant que la maison de formation a émigré en Afrique l’objectif est resté le même : le produit de chaque Vente-Expo est envoyé à Abidjan afin de subvenir à l’achat des tissus pour la confection des aubes destinées aux futurs missionnaires d’Afrique. Le groupe se réunit tous les quinze jours, l’après-midi, pour préparer les ouvrages qui seront présentés à la prochaine vente qui dure trois jours.

L’Ouvroir de Toulouse En 2001, le groupe s’est constitué en Association loi 1901 déclaré à la Préfecture de Haute Garonne. C’était une mesure de prudence, étant donné le maniement d’argent liquide et de chèques lors des ventes, même si cela reste des sommes très modestes.

Nous rencontrons régulièrement ce groupe et l’un de nous participe aux réunions du Bureau. Il faut noter que la présidente actuelle de l’Association, Madame Rouanet, travaille à l’ouvroir depuis 1960. Chaque année un confrère donne une causerie sur la mission en Afrique et, s’il y a lieu, sur les événements importants chez les Pères Blancs. En début d’année nouvelle, une messe est célébrée aux intentions des anciennes qui ont pris leur retraite ou de celles qui sont décédées. Nous pouvons dire un grand merci à ces “ travailleuses de l’ombre” qui apportent leur pierre à l Église d’Afrique.

Les amis du quartier
Il faut signaler un genre de rencontres particulier qui se passe chez nous : la rencontre de “Bon Voisinage”, comme on dit. Elle n’a pas lieu qu’une seule fois dans l’année, mais quatre fois. Le couple de retraités qui se charge de l’organiser est heureux de pouvoir profiter de la grande salle du rez-de-chaussée, dans le nouveau bâtiment, pour accueillir les participants. Cela se déroule dans une ambiance sympathique et familiale, les enfants s’y trouvent bien, et c’est très apprécié par les nouveaux habitants de la rue, lorsqu’il y en a… Nous nous retrouvons à la galette des Rois, au Mardi Gras, au mois de mai et à la mi-septembre. Il est évident que toutes les familles ne viennent pas…

Y compris les confrères, nous sommes entre 25 et 30 : c’est un nombre suffisant pour ne pas se marcher sur les pieds !

Bernard Laur

Toulouse 2014