Nous prions pour nos défunts

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Chez nos confrères

A Bry sur Marne
* P. Henri Cavrois, 85 ans, de Cambrai

A Tassy
* P. Charles Heckenroth, 93 ans, de Digne
* P. Augustin Pasquier, 80 ans, d’Angers

A Billère
* P. Georges Raynard, 81 ans, de Luçon
* P. Félix Géraud, 83 ans, de Rodez

A Strasbourg
* P. Joseph Meyer, 88 ans, de Metz

Dans nos familles

La maman du P. Gilles Mathorel (Zambie)
Un frère du P. Jean-Marie Guerner (Chavannes-sur-l’étang), P. Louis Herbaux (+1993), du. P. Alain Dieulangard (+ Tizi-Ouzou), du P. René Robert (Algérie)
Une sœur du P. Gérard Nolf (+1996)
Un oncle du P. Élie Arrivé (Mours), du P. Jean-Marie Gaudeul (Verlomme)
Un neveu du P. François de Villaret (+ 2006)
Une nièce du P. Jean Devriésère (Bry), du P. Jacques Compagnon (Bry)
Un cousin du P. Pierre Meynet (Paris Printemps), du P. Jean-Marie Gaudeul (Verlomme), du Fr. Michel Dubois (Friant)
Un beau-frère du P. Bernard Mangematin (Bry)
Une belle-sœur du P. Charles Mayaud (Mours), du P. Bruno Chupin (Friant), du P. Louis Dognin (+ 1998)

Seigneur, reçois-les dans ta lumière auprès de Toi

Chemin spirituel de la vieillesse
Henri Sanson, s.j.

Dans ce monde où l’on exalte la jeunesse, il nous faut découvrir la spiritualité de la vieillesse. Beaucoup d’hommes et de femmes n’ont pas l’âge de leur état-civil. Leur jeunesse d’âme nous émerveille, car ils sont contemporains de tout. Ils sont les sentinelles du matin, ils sont les sentinelles du soir.

Pour le P. Henri Sanson, le Christ n’ayant pas connu la vieillesse, les théologiens ne se préoccupent que rarement de la vieillesse. Pourtant ce temps de solitude et de mise à l’épreuve doit être compris comme une vocation. Souvent vécue comme un temps de désenchantement, voire de dépouillement, elle est pourtant un don, à condition de l’assumer dans l’acceptation de la mort comme certains vieillards de la Bible.

Alors, elle devient le temps de l’espérance, non pas de l’attente du futur, mais de la confiance en un présent déjà habité par l’éternité promise à l’au-delà de la mort. L’espérance n’est jamais aussi belle que dénudée d’espoirs temporels. Elle est essentiellement là pour montrer qu’il y a de la joie à vivre le temps présent déjà plein de l’au-delà du temps.
« Je ne vis pas ma vieillesse, parce que je n’écoute pas ma vieillesse : elle va de l’avant toute seule, mais moi je ne lui accorde pas d’importance. Le seul moyen de bien la vivre c’est de la vivre en Dieu ».

Henri Sanson, Jésuite, a passé près de 70 ans en Algérie. Docteur d’État ès-lettres, il a été chercheur au CNRS et a publié de nombreux livres.

« Chemin spirituel de la vieillesse »,
Henri Sanson, s.j., Parole et Silence, 2004, 89 p

Photo au milieu de la revue

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