Voix d'Afrique N°82.....

PARTIR COMME VOLONTAIRE
AVEC LA D.C.C
Qu’est-ce
que la DCC ?


Délégation Catholique pour la Coopération
Fondée en 1967, la DCC est la première association française d’envoi de Volontaires de Solidarité Internationale.
Elle a pour mission d’envoyer des volontaires sur des projets de développement menés par les communautés catholiques du monde entier.
Présente dans 70 pays, la DCC compte 390 coopérants sur le terrain. Chaque année, 230 volontaires sont envoyés dans tous les domaines de développement et dans tous les types de métier.
La DCC est, à la fois, un Service d’Eglise et une ONG de développement agréée par l’Etat.
 
Un service d’Eglise
La DCC est l’organisme d’envoi de Volontaires de la Conférence des Evêques de France.
Elle fait partie du Service de la mission univer-selle de l’Eglise.
Elle est un organisme associé au Conseil National de la Solidarité.
“La DCC exprime la communion de l’Eglise de France avec les Eglises du Sud par l’envoi de volontaires sur leurs projets auprès des plus démunis pour un développement durable“
Agréée par l’Etat pour envoyer les volontaires de solidarité internationale, la DCC est un des membres fondateurs du Clong volontariat qui réunit les ONG d’envoi de volontaires.
Elle fait par ce biais partie de “Coordination Sud”.
La DCC est reconnue d’utilité publique et agréée association d’éducation populaire.
Elle est membre du “Comité de la charte”. n

Avec la DCC, des volontaires et des partenaires
engagés pour le développement

Les volontaires sont recrutés, formés, envoyés et suivis par la DCC (souvent deux années), au service de partenaires, Eglises du Sud et de l’Est ou partenaires associatifs reconnus. Ils sont engagés dans des actions de développement, ainsi que dans des tâches d’animation pastorale. La DCC ne gère aucun projet de développement. Ses partenaires, Eglises locales, associations, mouvements autonomes dans l’élaboration de leurs stratégies de développement, sont en relation avec le volontaire dans un esprit de dialogue et de concertation. Ainsi, ce volontaire est l’artisan d’une rencontre entre les cultures, les religions, les Eglises.
Cette qualité de relation mutuelle permet au projet du partenaire de se déployer, au vo-lontaire de mûrir, à l’environnement local de croître en humanité.

La rencontre entre le volontaire et le partenaire est, par nature, lourde de leurs attentes réciproques, et donc fragile en raison de nombreux malentendus possibles. Pour construire le meilleur binôme, la DCC se doit d’identifier au mieux ces attentes réciproques. D’où l’importance de la préparation du volon-taire, de la connaissance du partenaire, de la clarté du projet, et du contexte de leur rencontre.

Le volontaire accepte un niveau de vie modeste. Cela va lui permet de vivre des solidarités de proximité et un réel accueil des réalités culturelles, sociales, économiques et religieuses. Il va à la rencontre des autres ; il tente de comprendre leurs valeurs, leurs émotions. Ce désir de créer des liens exige du temps, du respect, de la patience et de l’humilité.
La DCC doit sensibiliser partenaires et volontaires à l’importance de cette insertion.


Le volontaire accepte un niveau de vie modeste

Au départ, les attentes du volontaire sont nombreuses, plus ou moins explicites : désir d’ouverture, de rencontre, de se mettre au service d’autres, de proposer une aide technique, de participer à l’annonce de l’Evangile, etc.
Dans ce contexte, la DCC doit également avoir le souci de ne pas accepter le départ de quelqu’un qui ne serait pas prêt à vivre cette rencontre particulière.

Pour sa part, les attentes du partenaire mêlent la volonté de mener à bien un projet précis, le désir d’une ouverture et d’une rencontre, un appui au fonctionnement de l’Eglise locale. Ces attentes s’expriment diversement, mais toujours à travers une demande de compétences professionnelles.

Au-delà des inévitables incompréhensions culturelles, le partenaire doit, en relation avec le chargé de mission de la DCC, présenter un projet exprimant clairement le lien avec la promotion de l’Homme.
Du côté de la DCC, le chargé de mission est le garant de la qualité de cet échange, d’abord professionnel et humain. Son éclaircissement peut prendre du temps.

Au fil du temps, le volontaire acquiert une expérience de terrain qui lui permet d’aller au-delà du simple transfert de compétences.
L’impact des postes affe-tés aux volontaires de la DCC, ainsi que l’évolution personnelle et professionnelle du volontaire, doivent faire l’objet d’une évaluation régulière. Au retour du volontaire, la DCC facilite sa réinsertion sociale et professionnelle.

Comment partir ?

La DCC étudie votre candidature en tenant compte de plusieurs critères : votre parcours professionnel, votre parcours de vie, vos engagements et votre équilibre personnel.
Il s’agit pour le candidat et la DCC de faire un choix réciproque.

Qui peut partir ?
Les volontaires sont des adultes de plus de 21 ans, sans limite d’âge. Beaucoup partent en célibataires, certains en couple.
Si la majorité sont diplômés bac +5, tous les niveaux et tous les domaines de formation font l’objet de demandes de la part de nos partenaires du Sud.

Les formations généralistes sont très demandées, mais des projets nécessitent parfois des formations très pointues ou peu liées à l’idée que l’on se fait d’un projet de solidarité.
80% des volontaires ont eu des engagements bénévoles associatifs ou en Eglise avant de s’engager comme volontaires (scoutisme, aumônerie, animation de jeunes, association de solidarité, club de sport, etc).
Par contre la majorité n’ont pas d’expérience longue à l’étranger.

Comment partir ?
Le processus de recrutement dure entre 2 et 6 mois ; il permet de murir le projet jusqu’à la décision finale.
Il se déroule en 5 étapes
1. S’informer : voir le blog
dccblog.free.fr
ou encore contacter les anciens volontaires de votre région.

2. Postuler : Vous envoyez CV + lettre à
candidatures@ladcc.org
ou vous postulez en ligne.
Vous renvoyez le dossier que vous aurez reçu par la poste quelques jours après avoir envoyé votre candidature.
En renvoyant le dossier, vous vous inscrivez aux deux sessions qui constituent les étapes du parcours de recrutement.

3. Suivre le cycle de recrutement
- Session de formation « Comprendre les logiques interculturelles » pour réfléchir aux incidences des relations Nord-Sud dans la rencontre interculturelle et à la complexité de l’engagement pour le développement.
- Session d’orientation « Construire mon projet de volontariat » :
Deux jours pour expliciter votre projet et découvrir la proposition de volontariat, les contextes, les types de mission offerts par la DCC.
 Cette session de recrutement se termine par un entretien individuel.

4 - Recevoir une proposition de mission
Vous recevez une proposition de poste qui met en adéquation votre profil et la demande d’un Partenaire.
Vous êtes invité à nous faire part de votre décision après un contact avec le chargé de mission, un échange avec le Partenaire local, des anciens volontaires du poste ou du pays…

5 - Se préparer au départ
Vous participez au stage de préparation au départ de la DCC, en avril, en juillet ou en décembre : 10 ou 12 jours, selon votre date de départ.
La DCC vous accompagne dans vos démarches de départ (voyage, visite médicale, visa…).
Vous pouvez également vous inscrire à une retraite spirituelle : « Veille de départ en coopération ».

Site http://www.ladcc.org/


.............. Suite