2001-2005, SAINT-MAURICE

LE PELERINAGE DES AFRICAINS SE DEVELOPPE

 

Unique en Suisse, ce pèlerinage des Africains lancé en 2001 prend chaque année plus d'importance. "Logique", commente l'abbé congolais Hyacinthe (en photo), délégué à la mission pour le Jura pastoral. "Ce rassemblement permet de donner aux chrétiens africains de Suisse ou d'ailleurs un lien identitaire".

 

 

A l'initiative de notre confrère Frido Zimmermann et du Groupe de Coopération Missionnaire de Suisse romande, présidé par le Chanoine Michel-Ambroise Rey, les Africains de Suisse convergent vers Saint-Maurice pour participer au pèlerinage dédié aux Saints et Saintes d'Afrique.

L'abbaye de Saint-Maurice est maintenant dépositaire d'une relique de deux martyrs d'Uganda, saints Charles Lwanga et Mathias Mulumba, morts pour le Christ en 1886. Ils ont ainsi trouvé place aux côtés de Maurice et ses compagnons de la Légion thébaine, venant de Haute-Egypte, martyrs au IIIe siècle.

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Les pèlerins viennent en famille de Zürich, Lucerne ou Olten; de Fribourg, du Jura, du Valais, de Vaud et Genève, et aussi du Tessin. Ils portent avec eux quelque chose du Cap Vert, du Togo, du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Burundi, du Rwanda, du Congo ou d'ailleurs encore.

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Aux abords de l'abbatiale, la vie prend des couleurs et se transforme à l'heure des retrouvailles en musique, rire et gaieté. Les enfants y apportent une touche appréciée, également dans la liturgie. Les nouveaux pèlerins découvrent à Saint-Maurice un site magnifique.

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· Pour tisser des liens
· Pour découvrir ses racines spirituelles
· Familles, groupes, particuliers sont bienvenus!
· Pique-nique tiré du sac, boissons sur place

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Prochain pèlerinage aux Saints et Saintes d'Afrique
Le 4 juin 2006 à St-Maurice, en Valais
Info : www.africanum.ch
Tél. 026 425 42 64 - Tél. 026 425 42 69



VOLONTAIRES CHRETIENS
AFRICAINS EN SUISSE (VoCAS)

La présence nombreuse d'Africains en Suisse ne laisse personne indifférent. Leur vie est souvent marquée par des difficultés parfois mal connues. Heureusement, il n'y a pas que cela. Selon une vision chrétienne du monde, les humains sont faits pour se rapprocher sous les signes de la justice et de la paix.


Dans un avenir proche, il s'agira de consolider les groupes existants, d'en susciter de nouveaux, et de les réunir en réseau. Il en sortira un comité VoCAS africain. Nous sommes prêts à soutenir cet apostolat d'accueil et de rencontre. (Photo: Père F. Zimmermann)

En tant que Missionnaires d'Afrique, nous restons attentifs à ce qui concerne la vie africaine, là-bas et ici même. C'est notre hantise! De ce souci pastoral est né le projet VoCAS qui veut donner une voix aux chrétiens d'Afrique dans l'Eglise et dans la société. Il faut qu'ils sortent de l'anonymat dans la
communauté des croyants. Eveiller le sens de la fraternité en Jésus va plus loin qu'un partenariat: il s'agit d'une conversion réciproque pour partager la joie d'appartenir au même Christ.

VoCAS entend stimuler le rassemblement de groupes, de chorales qui se manifestent dans nos églises. Le rayonnement liturgique est un lieu de choix. Il atteint un sommet au pèlerinage africain de Saint-Maurice en Valais. VoCAS favorise aussi des événements culturels ou des activités comme celles du Centre Culturel Africain de Lucerne.

Le projet a été accueilli par les évêques suisses. Les différents organismes missionnaires catholiques de Suisse ont adopté cette perspective missionnaire.


TÉMOIGNAGE

LES VOIES DE DIEU

Père PAUL ZELLER

Le Père Paul Zeller vient du Rheintal dans le canton de St-Gall. Après une préparation étendue, il enseigna à Widnau et Fribourg, au séminaire de Mugera (Burundi), à l'Université de Constantine (Algérie), à l'école secondaire de Heerbrugg (SG). Ses dernières années de vie active furent données au ministère paroissial.

A vingt ans, je voyais la vie comme une suite ininterrompue d'échecs. Arrivé à quatre-vingt, mes yeux se sont ouverts aux merveilles des voies de Dieu. Dans ma jeunesse, je ne pouvais pas manifester mes sentiments. Cela m'aurait mis à part dans une famille catholique de neuf enfants au petit village de Kobelwald, dans la vallée du Rhin. Le sentiment d'appartenance m'apparaît comme un fondement sur lequel on peut construire sa vie.

J'ai passé vingt-trois ans sur les bancs d'école. Après mon ordination comme prêtre missionnaire en 1949, j'ai encore fait un doctorat en allemand et en pédagogie. Muni de diplômes, j'ai travaillé dans nos petits séminaires de Widnau et de Fribourg et, plus tard, au Collège St-Michel de Fribourg. Former des jeunes pour qu'ils deviennent des personnes autonomes, capables d'organiser leur vie en pleine conscience, prêts aussi à s'engager pour leur prochain, telle était ma vision de pédagogue.

Approchant des cinquante ans, je ressentis un fort désir du large et je fus envoyé au Burundi. L'Evêque de Gitega me demanda d'enseigner au séminaire de Mugera pour la formation de futurs prêtres africains. J'étais aussi responsable d'un projet de construction d'une école normale pour filles. Le projet était financé par la Coopération Technique de l'époque et par Misereor, un organisme catholique d'Allemagne. Mon séjour au Burundi ne devait pas durer très longtemps. Des conflits sanglants entre deux ethnies secouèrent le pays jusque dans ses profondeurs. C'en était trop pour moi et je rentrai en Suisse en 1975.

Dynamisme de la famille! Dessin de Sr Ghislaine Dubé, smnda, qui travailla à l'Ecole d'Art de Gitega.

Malgré cette expérience difficile, j'ai accepté un nouveau départ en Afrique. C'est en Algérie que je suis parti. Peu de temps avant que je ne commence d'enseigner au secondaire, toutes les écoles du pays furent nationalisées. On m'offrit alors une place à l'Université de Constantine. J'y ai aidé des jeunes, garçons et filles, à faire leur licence en allemand. De temps à autre je devais aussi intervenir dans des disputes entre étudiants musulmans fondamentalistes et modérés. Etant donné que les conditions de mon contrat n'étaient pas respectées, je suis rentré en Suisse au cours de la deuxième année de séjour.

Je me retrouvais ainsi dans les limites du pays natal pour chercher une activité. Il y avait des possibilités, mais je souhaitais surtout donner des cours de religion à l'école secondaire de Heerbrugg. Mon rêve se réalisa. Les élèves aimaient ma façon de donner les cours. Mais les ai-je aidé à bien diriger leur passion de vivre? Et les ai-je amenés à rester ouverts dans leur recherche de Dieu? Tel était bien mon souci, mais je n'ai reçu que peu de réactions en retour.


Vue générale de l'Université de Constantine

En 1983 je me suis mis à la disposition du diocèse de Saint-Gall pour devenir curé de Heerbrugg. Les laïcs bénévoles m'ont alors soutenu de manière admirable et les gens ont eu le sentiment de former vraiment une paroisse. Après neuf années heureuses à Heerbrugg, j'ai donné ma démission; j'avais déjà 70 ans. Mon retour en communauté, chez les Pères Blancs de Lucerne, fut un réconfort et une joie. En leur compagnie, je me prépare en paix à la rencontre définitive avec le Seigneur.


EN PRISON
UN ANGE PASSE, ESPACE DE LIBERTE !

Témoignage de Claude Maillard, M. Afr.

 

Le Père Claude Maillard, de Fribourg, rend des services pastoraux dans une prison de Suisse Romande. Il découvre qu'une assemblée liturgique dans ce milieu peut être plus exigeante pour le célébrant, mais qu'elle apporte des joies inattendues.

Oui, j'assure un ministère dominical occasionnel aux Etablissements pénitenciers d'Orbe, à La Croisée, où environ 340 prisonniers, la plupart des jeunes adultes, sont en attente de jugement.

Ceux qui souhaitent un service religieux s'inscrivent quelques jours auparavant et remettent leur nom aux gardiens. Cette liste, avant le service, je la consulte pour y reconnaître à travers leur nom l'origine des détenus. Ils viennent d'Afrique, d'Amérique latine, et surtout des pays aux abords de la Mer Noire. J'ignore leur délit, je ne suis pas le juge, mais l'aumônier de circonstance. Ils sont pour moi des frères en humanité. Quelle que soit notre histoire de vie, nous avons une destinée commune.

La première rencontre fut celle d'un jeune africain, prostré dans sa cellule. Quand je vis son visage, je reconnus les traits d'un homme d'Afrique centrale. En langue lingala, puis en swahili je lui dis bonjour. Il se relève, ébahi qu'un visiteur puisse lui parler dans sa langue maternelle. Petit miracle, il vient d'un endroit que je connais bien. Nous avons des connaissances communes ! L'émotion le saisit, il se met à pleurer, je suis pour lui comme l'ange Raphaël, venu le guérir de sa solitude.

Ils viennent à tour de rôle, par groupe de 20 ou même 25 dans une modeste salle mise à la disposition des cultes. Les accueillir, gagner leur regard, la confiance et le silence est la première démarche. Une petite table est décorée par nos soins, une icône orthodoxe, des bâtonnets d'encens, une musique d'ambiance, une nappe de couleur, la coupe et la patène façonnées en terre cuite, dans l'atelier de la prison.

Les textes sont ceux du dimanche, lus dans la langue maternelle de certains détenus, heureux de pouvoir participer à la liturgie. Chaque célébration est unique, selon les circonstances et les personnes. Lors d'une récente célébration, préparée avec l'aumônier laïc de la prison, Dominique Voinçon, je fus impressionné par le sérieux de leur démarche lors du rite pénitentiel avec le support d'une cruche d'eau, symbole religieux universel.

"Dobre, aksanti, merhaba. merci! Reviens, Padre", me disent certains, avant de retrouver leur cellule. Le gardien, dans le couloir, me glisse à l'oreille: Cela s'est bien passé aujourd'hui, n'est-ce pas ? Je lui réponds : Comment le sais-tu, tu étais dehors ? Il me répond du tac au tac : Cela se voit sur leur visage. Un ange est passé. Leur visage s'est éclairé.

Les mains ouvertes devant toi, Seigneur!

UN ITINERAIRE DE FOI ETONNANT

P. Adrien Mamadou Sawadogo

Témoignage

Le P. Adrien Mamadou Sawadogo, originaire du Burkina Faso, fait partie des nombreux jeunes Missionnaires d'Afrique de ce pays entrés dans notre Société ces dernières années. Son itinéraire dans la foi le conduit à rechercher ce qui compte, l'essentiel.


C'est dans une confiance totale en Dieu que je vous partage mon témoignage. Je n'ai pas choisi la vie présente que je vis dans la foi en Jésus-Christ. Je l'ai reçue et j'ai choisi de l'accueillir. L'intérêt de mon témoignage, c'est de découvrir le plan de Dieu dans le mouvement de conversion d'un jeune musulman, convaincu de sa foi musulmane, vers la foi chrétienne qu'il ne connaissait pas et ne cherchait pas à connaître parce qu'il n'en avait pas besoin. Pour ce faire, je partage avec vous mon expérience de foi musulmane, ce qui m'a amené à m'ouvrir à la foi chrétienne et ce que la foi chrétienne est pour moi aujourd'hui.

Mon père musulman m'a fidèlement transmis la foi qu'il a reçue de sa communauté et nourrie de sa pratique. Depuis mon enfance, j'ai appris de mon père que Dieu est le Créateur de toute l'humanité et que tout ce qui existe vient de Dieu.. Dès mon enfance, où j'ai reçu le nom de Mamadou, je grandis dans la foi musulmane. Ma foi consistait au strict respect des cinq temps de prière quotidienne. Comme partie intégrante de ma foi, l'assistance aux plus démunis était au centre de ma vie de relations. Je n'enviais aucun autre chemin de foi; vivre avec des personnes d'autres professions de foi, comme les chrétiens, ne me dérangeait pas, car personne ne pouvait ébranler ma foi.

Pourquoi es-tu devenu chrétien ? c'est la question que j'entends souvent. Voici mon histoire, qui n'est pas ordinaire. Un jour, alors que je rentrais chez moi à vélo, j'entendis une voix qui m'interpella par mon nom, juste au-dessus de moi. Cette expérience se prolongea plusieurs fois. La présence était si réelle qu'elle me plongea dans un silence profond. Elle me relia au père Gilles qui s'adressait avec respect à un mendiant. Ce beau geste me bouleversa. Je sentis en moi cette voix qui me disait, tu seras comme lui.

C'est alors que j'ai embrassé la foi chrétienne à 22 ans, après longue réflexion. Ma foi chrétienne est pour moi relation sincère et vraie avec Jésus ressuscité. Ma foi est communion avec Jésus, le Vivant, en toute chose au quotidien de ma vie. Ma foi en Dieu n'a pas changé, mais c'est ma connaissance de Dieu et des choses de Dieu qui a changé. Sentir la présence de Dieu, me mouvoir au rythme de sa voix, être guidé par sa présence réelle, vivre avec Dieu comme une personne vivante, voilà ce que je sais et que je ne savais pas.

Adrien et ses compagnons à l'époque de l'engagement missionnaire, pris à notre centre de formation de Londres en 2004. Ils viennent de différents horizons et partagent les objectifs choisis par notre Société en ce début de millénaire.


Né le 8 avril 1971 en Côte d'Ivoire d'une famille musulmane. Son père est un planteur de Côte d'Ivoire; les deux parents sont de nationalité Burkinabé de langue moré. Adrien est l'aîné d'une grande famille. Après son école primaire au Burkina à Banfora, il fait son Lycée de 1985 à 1994 dans la même ville, et de 1994 à 1995 à Ouagadougou, la capitale. En 1992 il se convertit de l'Islam à la foi catholique.

De 1996 à 1999 il fait son premier Cycle à la Maison Lavigerie à Ouagadougou. Puis suit l'année spirituelle de 1999 à 2000 à Kahangala, en Tanzanie. Il fait son stage apostolique de 2000 à 2002 à la Paroisse Kawama-Twatasha de la ville de KITWE en Zambie. En septembre 2002 Adrien vient à Totteridge (Londres) Il est ordonné prêtre le 16 juillet 2005, à Banfora, au Burkina Faso. Il est envoyé en Zambie pour annoncer l'Evangile.


 

NOS PROJETS pour "2006"


801 Formation de Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs)

Même la baisse de vocations dans certains pays, les centres de formation existent et sont vivants. Au 1er octobre 2004, ils accueillaient 290 jeunes, dont 54 en théologie pour la dernière étape de formation. De plus, 68 candidats étaient sur le terrain pour un stage de deux ans.

Les centres de dernière étape ont connu des développements inattendus. Celui de Nairobi, où le P. Henri Menoud a été recteur, est désormais trop petit. Des équipes, avec deux formateurs, s'établissent dans un quartier de la ville. La communauté du nouveau centre d'Abidjan, quant à elle, ne se laisse pas abattre par une situation générale pleine d'incertitudes et source de pénuries. Un visiteur du Mali rapporte avoir été impressionné par l'atmosphère de joie et de support mutuel dans ce centre.
Ces développements nous invitent à faire appel à votre soutien.

Jean-Pierre Sauge et son groupe
Candidats missionnaires durant leur formation internationale, avec le Père Jean-Pierre Sauge.


802: Formation des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique
(Sœurs Blanches)

Depuis 1999, Sr Marie-Alice Terrettaz, Valaisanne, s'est occupée au Congo d'une étape de formation pour de jeunes Africaines désirant devenir Sœurs missionnaires. Victimes de situations instables depuis leur enfance, elles ont besoin d'une formation humaine et spirituelle approfondie.
En septembre 2005, Marie-Alice aurait dû commencer un cheminement avec 7 nouvelles jeunes venant du Congo, du Rwanda et du Burundi. Lors du récent Chapitre (assemblée générale qui se tient tous les six ans), elle a été élue au Conseil Général. Mais une autre Sœur va lui succéder.
La fidélité à la mission que nous a confiée le Cardinal Lavigerie nous demande d'assumer cette formation coûteuse, en personnel et moyens financiers. Nous ne pouvons l'assurer seules. Merci de votre générosité.

Elles partagent un même désir: offrir leur vie pour la mission dans la congrégation fondée par le Cardinal Lavigerie et Mère Salomé.


803: Goma, RD Congo, une bibliothèque pour élèves et étudiants

Le Père Anselm Getwa, de Tanzanie, cherche avec les jeunes de Goma des moyens de préparer un avenir plus souriant.

Anselm Ngetwa est un confrère Tanzanien, qui a fait son année spirituelle à Fribourg. Il met maintenant son savoir-faire et son énergie au service des jeunes de l'aumônerie à la paroisse Notre-Dame de Katoy, à Goma.
Après l'éruption volcanique qui a englouti une partie de la ville en janvier 2002, les jeunes de la paroisse ont construit eux-mêmes une salle de rencontre et un espace d'études en cassant la lave avec des barres à mine pour utiliser ce matériau de construction.

Même la lave destructrice peut servir à construire une bibliothèque pour les jeunes!

Le manque de livres, dictionnaires, livres scientifiques, atlas, est chronique.
Anselm et ses confrères nous interpellent pour offrir à ces élèves des moyens et outils de travail pour mieux préparer leur avenir.
Aussi nous nous permettons de vous solliciter pour soutenir ce projet.


804: Maison des Sœurs à Kifura (diocèse de Kigoma, Tanzanie)

Le P. Walter Gehr, de St-Gall, a travaillé près de cinquante ans en Tanzanie, surtout dans le diocèse de Kigoma. Il a reçu récemment de la paroisse de Kifura (celle même où il a célébré son jubilé de 50 ans de sacerdoce en 1999) une demande d'aide pour la construction d'une maison d'habitation pour les Sœurs.

Quand Kifura n'était que succursale, le Père Georges Pythoud (d'Albeuve FR) y a fait ses premiers pas de missionnaire. Avant lui, le Fr Colomban (Athanase Schuwey, de Bellegarde FR) avait préparé le terrain vers 1932, alors que la région était encore peu fréquentée par les prêtres.

Bien des choses ont changé depuis. La paroisse s'est dotée récemment d'une nouvelle église et elle a besoin d'un coup de main pour terminer la maison des Sœurs. Une veuve a fait don d'une parcelle de terrain, qui a été complétée par la commune. Les plans sont prêts. Emmenés par l'abbé Sebastiano, les paroissiens ont fourni pierres et briques. Votre soutien leur permettra d'accueillir bientôt une communauté des Sœurs de Marie Reine de l'Afrique. Cette congrégation a déjà beaucoup apporté à l'Eglise et à la population de l'Est du lac Tanganyika.


805: Un geste pour l'évêque jubilaire de Ruyigi (Burundi)

Mgr Joseph NduhirubusaRuyigi est une petite ville du Burundi qui est connue en Suisse grâce à diverses personnalités. Parmi elles, le Père Jean Perraudin, qui s'est dépensé corps et âme pour que la région, assez délaissée, devienne un diocèse. Cela se réalisa en 1973 et le premier évêque fut Mgr Joachim Ruhuna, qui devint plus tard archevêque de Gitega. Son successeur, Mgr Joseph Nduhirubusa, fut ordonné en 1980. Il célèbre donc cette année son jubilé de vingt-cinq ans comme évêque, sous la devise "Tu renouvelles la face de la terre".

Au moment où le Burundi reprend espoir après des années de détresse, nous aimerions offrir à Mgr Joseph une aide pour ses activités pastorales. Merci de vous joindre à nous pour ce geste!


VOS DONS POUR LES
PROJETS PRÉSENTÉS EN 2005

701 Formation jeunes missionnaires d'Afrique 8'371.50

702 Orphelins de Kasama (Zambie) 8'772.00

703 Burkina Faso: éducation des filles 5'455.00

704 Niger: solidarité avec les jeunes mamans 12'755.00

705 Enfants des rues 11'220.00

706 Pour assurer une bonne information aux bienfaiteurs 1'620.00


Total: 48'193.50


Nous reconnaissons avec gratitude votre générosité et nous nous réjouissons
du bien qui a été accompli avec votre soutien fidèle.

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Merci au Père Roland Jeanrenaud qui fut la cheville ouvrière des éditions de 1999 à 2005
Comité de Rédaction: G. Bapst, J.-P. Chevrolet, L. Geranio, Cl. Maillard
Ont aussi collaboré: Sr M.-L. Pittet, Sr Maria Schmid, J. Buholzer, R. Stäger, H. Zoller