MAIS QU'AVAIS-JE DONC À FAIRE DANS CETTE GALÈRE ?

Madame Maria BUECHEL, du service de maison.

Une galère ? Quelle galère ? Le service des Pères Blancs, dans leurs maisons de Suisse ? Non. Ce n'est pas la " galère ". La preuve ? J'y suis restée 34 ans ! De 1967 à 2001 ! Et malgré les innombrables coups de balai, le vacarme incessant des casseroles et la " poutze " à l'encaustique, je m'y suis plu et bien plu. C'est vrai : Il m'a fallu faire de tout et dans les circonstances les plus variées. Il m'a fallu passer de maison en maison, de Romandie en Suisse Alémanique... Puisqu'on parle de galère, disons que j'ai bien navigué, et, en y pensant aujourd'hui, cela a mis beaucoup de soleil dans ma vie….Tenez, je vais vous raconter :
C'est dans la maison de Widnau que j'ai commencé un 1er mai à 7 heures du matin…
- Bonjour Mme Buechel, soyez la bienvenue.
C'était le P. Clemenz qui m'accueillait et me fit faire le tour de la maison et de la tâche à accomplir. Je me trouvais dans l'" Ecole pour la mission " avec 12 missionnaires en charge des élèves et de l'animation ! Mes jambes flageolaient, tant le travail qui m'attendait me paraissait énorme. Et j'étais seule ! Mais quand je vis la cuisine, j'ai tout de suite compris que c'était là que je gagnerai mes galons d'employée modèle…Par mon art culinaire !
Je me suis lancée à corps et à cœur perdus dans ce grand ménage. J'ai fait vraiment du mieux que j'ai pu, et les années ont passées à une allure folle. Il faut bien le dire, l'atmosphère était des plus chaleureuses et chacun s'efforçait de me rendre la tâche plus légère soit par de petites attentions souriantes, soit par un sérieux coup de main quand il y avait de l'inattendu.
Et il y en a eu de l'inattendu ! D'abord la maison, qui cessa d'être l'" Ecole pour la Mission "
pour devenir un centre de retraites et de rencontres pour jeunes et adultes, puis pour être transformée en école privée et finalement pour être vendue, tandis que les Pères allaient s'installer dans une maison de la paroisse où ils concentrèrent leurs activités sur le ministère. Et moi donc ? Il faut bien croire que mes services étaient appréciés puisqu'on me demanda d'aller à Fribourg où il manquait un cuisinier…Ensuite ? Retour à Widnau. Mais bientôt après, départ pour la maison de retraite des Pères à Veyras au Valais. Un nouveau service durant lequel j'ai revu beaucoup de vieux missionnaires qui avaient besogné à l'Ecole pour la Mission. Restait une maison que je ne connaissais pas encore : Celle de Lucerne : Les Pères qui me connaissaient bien, m'invitèrent à y séjourner et à prendre les occupations que pouvaient encore accepter mon âge et mes infirmités. J'étais devenue depuis bien longtemps un membre de la famille, et la gentillesse dont j'étais entourée était une aide précieuse et un grand soutien dans ma lutte contre la maladie.
Maintenant, je suis à mon tour, dans un home pour personnes âgées. Les souffrances ne me sont pas épargnées mais je garde ma bonne humeur. Je suis certaine que mon travail a toujours été bien apprécié par les Pères Blancs, et qu'en restant fidèlement auprès d'eux, j'ai participé pleinement à leur action missionnaire en Afrique dont ils conservaient tous la nostalgie au fond de leurs cœurs. Dieu sait que j'ai fait de mon mieux en tout. Grâce à cela, ma vie a été utile et belle.

Cuisine et
nettoyage ne sont
pas toujours
des servitudes.
On y découvre des
moments de tranquilité
passés en famille
(sœur et nièce de
Mme maria

Oui, elle est restée fidèle jusqu'au bout, puisqu'à l'heure où son témoignage nous parvenait, Madame BÜCHEL avait rejoint le Seigneur pour recevoir de lui, et pour l'éternité, la récompense réservée aux infatigables missionnaires. Nous garderons d'elle un souvenir ému et reconnaissant


JESUS M'A CONFIE
SA COURONNE D'EPINES.

P. Stephan THURNHERR
Ancien du Burundi. Résident à Luzern
dans la communauté des Pères Blancs.

Voilà bien un titre présomptueux ! Mais j'espère que vous me le pardonnerez, quand je vous aurai tout expliqué :
Au Burundi, dans l'Afrique Centrale, j'ai travaillé comme missionnaire pendant 30 ans ou presque. Je pourrais vous raconter des tas de belles histoires, mais bref ! Ce n'est pas là mon propos. A mon retour en Suisse, je me suis joint à notre communauté de Widnau dans le Rheintal, où j'ai pu me consacrer, malgré mon âge et mes fatigues à un apostolat régulier dans les paroisses environnantes. Ma vie était bien remplie, mais apparemment, le Bon Dieu voulait davantage de moi.
Il y a 3 ans, donc, j'ai, comme on dit, attrapé un très mauvais virus. Un érésipèle, ou si vous préférez, un herpès ou encore un zona ! En pleine figure, sur le visage et autour de la tête ! Ceux qui ont eu cela autour de leur taille, vous diront combien la chose est douloureuse, mais sur le visage et autour de la tête…la souffrance est terrible, la brûlure en est insupportable, on en vient à crier, et les remèdes n'y peuvent guère.. Franchement, au cours des semaines qui ont suivi, j'en suis venu à souhaiter la mort et j'ai compris pourquoi tant de gens, dans leurs peines sans issue, pensent parfois au suicide.
Cependant, à force de soins, les médecins ont peu à peu fait reculer le mal, sans toutefois le guérir, et chaque matin je me réveille avec de grands maux de tête et des vertiges qui rendent mes déplacements difficiles. Il me fallut donc dire adieu à mon apostolat et apprendre à vivre au jour le jour d'une manière différente…Inutilement ?…

Entre le crucifix
et l'autel, y a-t-il
meilleur place
pour être un prêtre
qui souffre.

C'est justement là que le Bon Dieu m'a confié sa couronne d'épines, et me répétant ce que moi-même j'avais tant de fois dit à mes malades : Vous n'êtes pas seuls, vous êtes membres du Corps du Christ, vos souffrances sont une avec celles du Christ. A ce qui vous est arrivé " avec sa permission ", dites " oui " avec Lui. Par votre apostolat de douleurs et de prières, vous amenez beaucoup de bénédictions sur les autres …La souffrance n'est pas souhaitable pour moi ou pour les autres, mais quand elle est là, donnons-lui un sens positif, une valeur divine.
Orgueil que tout cela ? Dans ma chair, je porte la couronne d'épines. Je me passerais bien de ce genre d'orgueil…Et puis, quand je sais que d'autres ont été crucifiés toute leur vie et que moi, je ne porte ma peine que depuis 3 ans, j'ai seulement l'impression d'être une épine dans la couronne que porte le Christ et, comme dit St Paul, je complète dans ma chair qu'une petite part de ce qui manque aux épreuves du Christ.

CHANGEMENT DE DECORS

Frère Jacques FELLMANN
Du canton de Lucerne
Au Burkina Faso.

39 ans et plus dans le même atelier, cela donne la tremblote aux mains et des trous dans la mémoire ! Il vaut mieux alors prendre les devants et laisser la place à plus jeune que soi. C'est ce que j'ai fait en confiant la continuation de mon travail à un Frère africain qui semble bien se débrouiller tout seul.
Et moi ? Eh bien, je suis allé m'installer à 110 kilomètres dans le nord du pays, tranquille et peinard, dans une ville du Sahel qui s'appelle Djibo. Vous connaissez ? Non ? Sachez qu'on y rencontre toutes sortes de gens venant de toutes parts, et, qu'en plus c'est le point de ralliement des Nomades allant de pâturages en pâturages. Bref, le coin idéal pour oublier les " bienfaits " de la civilisation, surtout quand tombe le soir et que, devant une hutte et dans la lueur du feu de bois, les heures s'écoulent paisibles en compagnie d'hommes " qui ont le temps " et qui cherchent à " comprendre ".
Ils m'interrogent sur tout et ont beaucoup de peine à s'imaginer comment les occidentaux peuvent vivre " autrement "…D'où discussions sans fin, qui ont l'avantage de me faire mieux saisir les finesses de la langue locale et le particularisme des coutumes de la région.
Mais attention ! Je ne suis pas encore à la retraite. Et je dois garder un œil sur deux constructions, l'une ici, l'autre à 100 kilomètres plus loin. Heureusement, ces travaux se déroulent sans problèmes majeurs et me laissent le temps de m'appliquer à des tâches plus importantes. Par exemple, mon évêque s'inquiète d'une large portion du pays dont la population reste encore peu connue. Si l'on veut un jour, en effet, y établir des écoles, il vaut mieux d'abord avoir une bonne idée de ceux à qui on aura à faire. Et l'évêque, qui connaît mon penchant pour l'éducation des jeunes, m'a envoyé voir ce qui se passe là-bas ! Bien joué ! mais pas facile du tout à réaliser! Il me faut dénicher ici même les gens qui peuvent avoir de la parenté là-bas, et par ce contact, connaître les familles, les tribus, les lieux les plus fréquentés, les bourgades bien établies, les langues les plus employées…Puis, aller voir sur place pour se faire une vraie idée de la réalité. En effet, si nous voulons donner aux peuples de ces régions une bonne chance de se développer et d'acquérir des connaissances en vue d'une vie meilleure, il nous faut établir des écoles aux meilleurs endroits pour que la jeunesse puisse, sans trop de difficultés, recevoir l'éducation dont elle a besoin…

Allez voir les gens
sur place et chez
eux? Cela demande
de la patience.
mais quand une
grand-mère vous
gratifie d'une poignée
de main et d'un
sourire (même
édenté) cela fait
chaud au cœur.

J'ai parlé tout à l'heure de mon penchant connu de tous, pour les écoles. Oui, c'est là une préoccupation essentielle à mon avis. Surtout pour les filles qui ont tant besoin de soutien pour s'émanciper un peu. Voyez- vous, chaque année, avec l'aide de mes amis en Europe, je parviens à envoyer en classe 5 ou 6 filles. Non seulement elles obtiennent un diplôme mais, avec une machine à coudre, elles ont un gagne-pain pour elles-mêmes et une possibilité d'aider les autres…Ce n'est pas beaucoup me direz-vous, mais cela vaut la peine et fait évoluer les mentalités
En terminant cette note, je voudrais vous dire qu'à part le téléphone qui est bien là mais qui ne marche guère, tout va bien ici !

MOI ? UN FONCTIONNAIRE PLANQUÉ ?

Père Lukas GUNDI
De Niederwald (Haut Valais)
Missionnaire à Lundazi en Zambie.

En regardant la photo qu'on avait tiré de moi pour illustrer ce témoignage, j'ai reçu un choc: J'avais
l'air d'un petit fonctionnaire à sa table de travail, d'un scribe consciencieux, accomplissant sa besogne avec soin, devant une fenêtre à l'horizon fermé par un mur de briques rouges. Et je me suis dit: " C'est moi çà ? Suis-je donc aussi " petit fonctionnaire " que je le parais ? "
Franchement, cela m'a fait froid dans le dos. Mais un confrère à qui j'avais confié cette réflexion, me tapa sur les épaules en disant: " Ne te fie pas aux apparences, l'habit ne fait pas le moine. Regarde plutôt ta vie dans les yeux et tu verras autre chose. .."
Et cela est bien vrai! Si la vérité veut qu'aussitôt après mon ordination sacerdotale, en 1957, on m'ait envoyé en Zambie et que j 'y sois encore actuellement après 45 ans, cela veut tout simplement dire que j'y ai été heureux et que le Bon Dieu n'est pas trop mécontent de mon travail! Si c'est exact que ma vie s'est déroulée sans sonneries de clairon, ou actions fracassantes, c'est encore que la tâche que m'a confiée le Seigneur n'en avait pas besoin pour avoir une efficacité suffisante !

Non, un missionnaire
n'est pas un gratte-papier
à son bureau, mais
s'il veut que ses registres
soient en ordre, pour lui et
ses successeurs, il doit
s'y mettre sérieusement.
Et ses classes de catéchisme
comment les préparer
autrement, sans s'asseoir
et réfléchir

Comme tout missionnaire arrivant en Afrique, il m'a fallu apprendre la langue du pays (le tumbuka), avec des livres qui n'étaient pas des grammaires mais des dictionnaires à l'ordre alphabétique compliqué . Puis il y a eu l'apprentissage de l'apostolat à coups de pédales de bicyclette: visites dans les villages, distributions de remèdes au gré d'une médecine primaire, inspection d'écoles disséminées, et surtout instructions religieuses…(Je reste encore tout ébaubi de la patience infinie des catéchumènes, assis devant moi qui écoutaient un enseignement bien difficile, donné dans un charabia linguistique plus que douteux! Le St Esprit a sûrement fait là de grands miracles !). ..
Ensuite, vers les années 1970, alors que mes connaissances en savoir-faire sont en plein essor, la pastorale se métamorphose. Ce sont les laïcs qui prennent leurs responsabilités dans le fonctionnement de l'Eglise et dans l'enseignement de la doctrine.. J'ai activement participé à leur formation, et ils sont devenus plus que des collaborateurs, ce qui a été un immense soulagement pour les confrères plus âgés qui ne peuvent plus poursuivre seuls, leur ministère épuisant. ..
Comme moi-même, ces confrères n'ont pas fait beaucoup de bruit dans leur vie de missionnaires en milieu rural et de savane, mais tous, nous avons travaillé dur et au mieux de notre foi. Nous avons même été si heureux que les années ont passé sans que nous les comptions vraiment.

Aller à la rencontre
des chrétiens dans
les villages environnants,
c'est tout de même plus
enthousiasment
que les grimoires d'un
bureau poussiéreux.
Alors, au plaisir de
vous revoir!...

Aujourd'hui, les 70 ans sont atteints... Et pourtant, on n'a pas encore achevé notre tâche: Si je ne fais plus guère de bicyclette, je m'occupe des chrétiens des alentours directs, je fais le marché et surveille la popote journalière, je visite l'hôpital. (Que de morts du sida! Que d'orphelins en détresse! De grâce, aidez-nous !). Et nos heures de repos sont souvent des moments de réflexion sur l'avenir de l'Eglise dans notre petit coin d'Afrique. De nouveaux chemins sont à trouver, dans la pastoral, la liturgie et dans l'approche de nos activités.

L'Eglise doit devenir vraiment africaine, et, au crépuscule de notre vie, le rêve de notre vie, est de
l'aider à y parvenir le plus rapidement possible.


PROJETS

501.- Le Centre de réhabilitation des aveugles à Machakos près de Nairobi.
C'est en relation avec ce centre que travaille Sœur Bernadette Seeholzer dont vous avez lu le témoignage émouvant. Privée elle-même de vue, elle s'inquiète de l'avenir de tous ceux autour d'elle qui ont le même handicap, et ils sont nombreux ! Ce centre donne soit une formation de base, soit des cours de connaissances professionnelles avancées. Malheureusement les élus sont trop peu nombreux, en raison de la somme requise pour une admission à cette école. Et pourtant, cette somme, énorme pour un non-voyant, est très modeste pour nous : en francs suisses : 150 par trimestre. Aidons ceux qui ne peuvent voir, à construire leur vie avec dignité..

502.- Le P. René Brossard nous l'a dit dans son témoignage : Une des tâches qui l'attendent dans le Diocèse de Moroto, sera la traduction et l'édition des livres nécessaires à la liturgie et à l'enseignement de la foi : un travail très ardu, très long, et bien délicat. La connaissance de la langue Ngakarimojong et de ses subtilités n'est pas à la portée de tous, et il faut admirer ce missionnaire de chez nous qui se lance vaillamment dans cette besogne de longue haleine. Encore faudra-t-il publier les résultats de cette entreprise, et c'est là que le Père va avoir besoin de notre aide financière pour que tout ne soit pas inutile. Soyons donc solidaires pour que son apostolat bien particulier soir fécond.

503.- Le Grand Séminaire de Nyegezi en Tanzanie a plus de candidats à la prêtrise que de sous dans la caisse de son économat. Et, les réparations des bâtiments qui l'abritent, deviennent urgentes... Un coup de main de nos bienfaiteurs ne sera pas de trop.

504.- Les Pères Blancs sont optimistes et regardent l'avenir avec confiance. Des jeunes de tous pays les rejoignent chaque année, et le travail de formation doit se poursuivre, se perfectionner et même se spécialiser face à un monde nouveau. Le besoin de secours est constants pour être " à la page " et porter haut la parole de Dieu.

505.- Enfants des rues.
Victimes de la malnutrition et des maladies sans remèdes, les enfants des rues se font de plus en plus nombreux dans les grandes villes africaines telles que Nairobi, Dar-es-Salaam ou Lusaka. Leur repêchage est difficile et délicat. Le vide et le désespoir de leur vie, doivent être remplacés par la possibilité d'un avenir meilleur par un vrai travail dignement rémunéré. Il est nécessaire de les sortir de la faim, de la drogue et de la prostitution. Mais cela n'est possible qu'avec le support de nos amis bienfaiteurs…

506.- Sœurs-Mamans pour bébés en détresse.
A Bobo-Dioulasso, la seconde ville du Burkina Faso, Sœur Marie Cécile, au volant de sa petite voiture, me conduit jusqu'à la " pouponnière " qu'elle a fondée il y a quelques années dans la grande banlieue de la cité.
Cette " pouponnière ", est un petit édifice bien conçu pour recevoir une cinquantaine de bébés: quatre grandes salles aérées et à l'abri des moustiques. Une quarantaine de bébés nous accueillent ... Ces petits enfants ont entre quelques jours et un an. Ils sont confiés aux sœurs pour quelques mois, le temps de pouvoir s'alimenter avec une nourriture solide, et de vivre la période difficile du sevrage.
Pourquoi cette " Pouponnière " ?

Ici, en Afrique de l'Ouest, comme dans une bonne partie du Continent Africain, les enfants sont allaités au sein maternel. Rares sont les familles qui peuvent utiliser le biberon: acheter chaque jour du lait pour enfant, stériliser les biberons… n'est pas pratique courante et facile ici. Il arrive que la maman meure pendant ou après l'accouchement. Les bébés qui perdent leur maman à la naissance, ou que la maman ne peut allaiter peuvent être alors confiés à la Pouponnière équipée pour prendre soin des bébés. La veille de ma visite, un bébé prématuré a été amené en pleine nuit, sa maman, dans le coma, venait d'être hospitalisée.
Les Sœurs, aidées par quelques femmes salariées, et par des bénévoles, s'occupent de cette grande famille de poupons jour et nuit. Elles ont trouvé un financement pour la pouponnière, mais jusque là, elles n'ont pu achever leur propre maison, et vivent pour ce service dans des conditions très inconfortables.
Pourriez-vous aider ces " Sœurs-Mamans "… à achever leur maison?
Votre contribution, si modeste soit-elle, permettra de contribuer à ce service auprès des bébés qui déjà vous remercient chaleureusement!
Claude Rault. Père Blanc, ancien maître des Novices à Fribourg