MGR LIVINHAC (1846-1922)
Missionnaire d'Afrique (Père Blanc), Fondateur
de l'Eglise catholique au Buganda,
Evêque de Pacando, Archevêque d'Oxyrhynque,
Supérieur Général des Missionnaires d'Afrique

Ce missionnaire, de nationalité française, était
originaire du diocèse de Rodez, dans le Midi de la France. Il
naquit le 13 juillet 1846 dans une famille très chrétienne,
au hameau de Ginals, dans la paroisse de Buzeins. Baptisé
Auguste-Simon-Léon-Jules, il fut appelé 'Léon'.
Ses parents étaient propriétaires d'une belle ferme aveyronnaise
qu'ils exploitaient à l'aide de journaliers. Ils avaient trois
enfants : Léon, sa sur aînée et son frère
cadet. La mort précoce de leur père et puis celle de leur
mère, quand Léon avait 6 ans, bouleversa la vie heureuse
des trois enfants. Depuis lors, leur éducation avait été
suivie par une grand-mère et deux tantes, sous l'il vigilant
d'un grand-oncle, curé de Bonneterre. Léon vécut
la séparation de ses parents depuis sa petite enfance comme une
grande blessure. Il la sentira davantage en janvier 1871 quand son unique
frère, ancien zouave pontifical, sera tué en défendant
la France contre la Prusse. Homme du devoir au regard mélancolique,
il se montrera plus tard peu confiant devant l'inconnu. Probablement
suite à ses origines rurales, il aimera un style de vie simple,
mais peu ouvert aux idées nouvelles.
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(On peut lire l'explication de la photo en passant
la souris dessus et l'agrandir en cliquant)
De 1855 à 1860, Léon fait ses études
primaires chez les Frères des Ecoles chrétiennes à
Saint-Geniez. Durant cette période, il se manifeste comme un
garçon timide et délicat, mais très appliqué
pour les études. Sage et pieux, il reçoit, contrairement
à l'usage de son époque, le sacrement de confirmation
avant sa première communion. De santé fragile, il n'est
pas doué pour les efforts physiques. Rien ne laisse donc supposer
qu'il sera un jour missionnaire ou même prêtre ; sa famille
l'avait destiné à devenir fermier et son frère
cadet, ecclésiastique.
Après le primaire, Léon est inscrit au
collège diocésain Saint-Denis à Saint-Geniez. Il
suit la section générale du secondaire. Mais il ne s'y
plaît pas. Sa santé en est affectée. Atteint d'une
paralysie aux jambes, il est obligé de rentrer en famille à
Ginals. Lors de sa convalescence, il se confie au curé de sa
paroisse, l'Abbé Malet, qui discerne chez lui une vocation sacerdotale
; il reçoit alors des cours de rattrapage pour le latin. Guéri
fin 1861, Léon retourne au collège, cette fois-ci comme
élève de la section gréco-latine en vue d'une formation
sacerdotale. Ses progrès sont tels qu'il sautera une classe à
la rentrée de 1862. Tout au long de ses études secondaires,
il logera chez une 'Béate', membre d'une pieuse association de
femmes consacrées.
En
octobre 1867, à l'âge de vingt-et-un ans, il entre au grand
séminaire de Rodez. Ce séminaire, tenu par les sulpiciens,
comptait alors près de trois cents séminaristes ! Léon
y étudie d'abord la philosophie, puis la théologie. Plus
tard, il reconnaîtra que ses études avaient des lacunes
; il ne les comblera jamais. Son accompagnateur spirituel est le Père
Georjon, supérieur du séminaire. Parmi ses compagnons
de classe figurent le futur évêque de Mende, Mgr Gély
(1849-1906), et le futur Supérieur général des
sulpiciens, Mgr Garriguet. Léon reçoit la tonsure en mai
1869 et les ordres mineurs l'année suivante, au mois de juin.
Sa vocation prendra une tournure inattendue en 1871.
Durant
l'automne, il rencontre un Missionnaire d'Afrique, le Père
Charmetant (1844-1921), homme sympathique et chaleureux, envoyé
au séminaire de Rodez par Mgr Lavigerie (1825-1892), archevêque
d'Alger. Celui-ci, de nationalité française, avait fondé,
en 1868, une société missionnaire pour évangéliser
le continent africain. Depuis lors, il chercha, dans les séminaires
français, des candidats pour son ambitieux projet. Léon
s'y intéresse mais hésite à s'engager. En fait,
certains milieux ecclésiastiques critiquaient ce fameux projet
qui comptait alors une seule uvre, un pauvre orphelinat installé
à Maison-Carrée près d'Alger, et qui était
aussi la première maison mère des Missionnaires d'Afrique.
E
ncouragé
par l'exemple de son ami, l'Abbé Charbonnier (1842-1888),
Léon se décide finalement après son ordination
diaconale (mai 1872). Il adresse sa demande d'admission à Mgr
Lavigerie le 26 février 1873, retardant ainsi son ordination
sacerdotale. Fin mars, Léon, accompagné d'un compagnon
de classe, Auguste Moncet (1849-1889), se présente à Maison-Carrée.
Il entre au noviciat le 6 avril et reçoit huit jours plus tard
l'habit missionnaire (gandoura, chéchia et rosaire) de Mgr Lavigerie.
Comme maître de novices, il a le Père Terrasse (1831-1922),
jésuite, qui l'initie à la spiritualité ignatienne
d'une manière concrète.
Mgr Lavigerie, fort impressionné par ce novice
modèle, l'ordonne prêtre le 12 octobre
1873.
Le même jour, il le nomme au scolasticat (grand séminaire
des Missionnaires d'Afrique). Le Père Léon y sera sous-directeur,
économe et professeur de théologie dogmatique, sans avoir
terminé, ni son noviciat, ni ses études théologiques.
Inscrit sous le numéro 22 dans le registre des admissions, il
prononce son serment missionnaire le 7 avril 1874. Et quelques mois
plus tard, le 12 octobre 1874, il est déjà élu
membre du Conseil général lors du premier Chapitre général
des Missionnaires d'Afrique, connu comme le Chapitre de fondation vu
l'importance de ses décisions. A cette occasion, Mgr Lavigerie
le nomme Econome général d'une société,
pauvre en ressources financières mais riche en générosité
humaine. Elle compte alors 43 Pères et 9 Frères formant
une quinzaine de communautés disséminées en Algérie.
Fin décembre 1874, Mgr Lavigerie envoie le Père
Livinhac à Paris pour y installer une procure, la première
en Europe. Mais huit semaines plus tard, le Père est déjà
de retour avec l'excuse qu'il lui manque les aptitudes pour une telle
responsabilité. En effet, durant toute sa vie, il sentira une
répugnance à l'exercice de l'autorité. Mi-février
de l'année 1875, Mgr Lavigerie le nomme dans la communauté
des Ouadhias en Kabylie. Tout heureux, le Père Livinhac y fait
sa première expérience missionnaire par un contact direct
avec la population : il étudie le kabyle, enseigne quelques en-fants,
soigne les malades et visite les villageois. Mais son bonheur ne durera
que quelques mois. Le 24 août 1875, il se retrouve de nouveau
à Maison-Carrée pour être directeur du scolasticat.
Tout en étant directeur, il enseigne la théologie morale,
compose une grammaire kabyle et rédige une règle de vie,
utilisée depuis lors par des centaines de jeunes confrères.
Cette règle était un résumé de la pensée
missionnaire du fondateur. En 1876, le Père Livinhac prêchera
pour la première fois une retraite à ses confrères
en présence de Mgr Lavigerie.
Cette même année, l'assassinat, par des
Touaregs, de trois de ses confrères en route pour Tombouctou,
lui rappelle que la vie missionnaire implique le don de soi jusqu'au
martyre. Son mandat de Conseiller est renouvelé lors du Chapitre
général de 1877.
Bien qu'il ait obtenu le plus de voix, Mgr Lavigerie refuse de le placer
à la tête de sa Société. Le Père
Livinhac n'en est pas malheureux
En effet, quelques mois plus
tard, en mars 1878, il sera nommé à la tête
de la première caravane en route pour les hauts plateaux de l'Afrique
équatoriale. L'évangélisation de cette région
immense avait été confiée à la Société
des Missionnaires d'Afrique par le pape Léon XIII (1810-1903).
Le
Père Livinhac séjourna en Afrique équatoriale de
1878 à 1889, plus spécialement aux abords du lac Victoria,
dans des conditions matérielles pénibles avec des marches
à pied interminables et des déplacements peu confortables
en pirogue. Il subit deux naufrages, un provoqué par une tempête
et un autre par un hippopotame. Durant ce séjour, lui et ses
collaborateurs, les Pères Lourdel (1853-1890), Girault (1853-1941),
Barbot (1846-1882) et le Frère Amans Delmas (1852-1895), tous
de nationalité française, fondent l'Eglise catholique
au Buganda en appliquant scrupuleusement les instructions de Mgr Lavigerie.
Leur réussite fera d'eux un modèle à suivre pour
leurs confrères.
Obligés par les circonstances, ils avaient fondé cette
Eglise à la Cour même de ce royaume africain, autrefois
très puissant, mais alors en proie à des tensions créées
par la présence arabe et occidentale.
Ces
tensions, d'origine politique commerciale et religieuse, susciteront
des violences terribles parmi les Baganda (habitants du Buganda) ; elles
aboutiront en 1892 à une guerre civile, religieuse et coloniale.
Justement pour des raisons de sécurité, le Père
Livinhac installe, début 1883, sa résidence à
Kamoga, dans le Bukumbi, région située au sud du lac
Victoria. Lui-même passera finalement peu de temps au Buganda,
à savoir de juin 1879 à novembre 1882, et quelques mois
des années 1886, 1888 et 1890.


Après
sa nomination de vicaire apostolique du vicariat 'Victoria-Nyanza' en
juin 1883, il séjourne à Maison-Carrée où
Mgr Lavigerie l'ordonne évêque titulaire de Pacando, le
14 septembre 1884. Puis, après avoir participé
au 8ème Chapitre général, il retourne en Afrique
équatoriale en mai 1885. Au Buganda, il découvre une situation
très tendue. Le Kabaka (roi) Mwanga (v.1866-1903) était
devenu l'otage des rivalités entre sorciers de la Cour, commerçants
arabes, anglicans et catholiques. Chacun d'eux voulait sa conversion
pour mieux accaparer le pays.
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En
1886, Mgr Livinhac assiste à la mort héroïque des
martyrs Baganda ayant choisi de rester fidèles à la foi
chrétienne ; ils avaient refusé d'obéir aux ordres
de Mwanga qui voulait tester la fidélité de ses serviteurs
à sa manière en accord avec le droit coutumier. A cette
époque, Mgr Livinhac compose une grammaire luganda pour faciliter
l'apprentissage de cette langue par ses confrères. Le 24 août
1887, il ordonne évêque, à Kipalapala, son ami,
le Père Charbonnier, nommé vicaire apostolique du
vicariat 'Tanganyika'. Cette ordination épiscopale fut la première
en Afrique équatoriale.
Carte où se situent Kamoga et Kipalapala
Le
25 mai 1890, à Kamoga, jour de la Pentecôte, il ordonne
évêque son successeur le Père Hirth (1854-1931),
un Alsacien, qui avait été son élève. En
effet, en septembre 1889, lors du 10ème Chapitre général,
il avait été élu Supérieur général,
une élection qu'il accueille avec peu d'enthousiasme. Le 19 septembre
1890, accompagné de quatorze jeunes Baganda, il débarque
à Marseille juste à temps pour participer au Congrès
antiesclavagiste de Paris du
mois
de septembre. Il visite encore le Vatican, amenant toujours avec
lui les quatorze Baganda. Le 5 novembre 1890, à l'âge
de 46 ans, il est installé comme Supérieur général
par Mgr Lavigerie. Quand ce dernier lui propose de devenir son coadjuteur,
il refuse d'accepter pour mieux se consacrer à sa nouvelle tâche.
Très apprécié par ses confrères pour sa
bonté et sa fermeté, il sera réélu comme
Supérieur général lors des Chapitres
généraux de 1894, de 1900 et de 1906, et Supérieur
général à vie, malgré lui,
lors du Chapitre de 1912. Après quoi, il participera encore au
Chapitre général de 1920.
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Mgr Livinhac dirigera la Société des
Missionnaires d'Afrique en collaboration avec la Congrégation
de la Propagation de la Foi jusqu'à sa mort en 1922, une période
de 33 ans qui coïncide avec le partage du continent africain entre
puissances coloniales. De ce fait, il peut être considéré
comme le deuxième fondateur de sa Société, mais
sans aucun doute moins flamboyant que le premier. Il la dirigera au
nom des Chapitres généraux avec l'aide de quatre Conseillers,
dont son successeur, le Père Voillard (1860-1946), un Français.
Les trois premières années de son supériorat sont
encore très marquées par la présence de Mgr Lavigerie,
alors engagé dans un combat contre l'esclavagisme. Ce combat
aura des répercussions graves pour l'avenir de ses missionnaires
en Afrique équatoriale ; il suscitera la colère des commerçants
arabes contre leurs Missions et il les forcera, plus vite que prévu,
à céder, aux puissances coloniales, leur place privilégiée
liée au fait qu'ils avaient été les premiers à
s'installer dans cette partie du continent africain.
Ce n'est qu'après la mort du fondateur, en novembre
1892, que Mgr Livinhac devient vraiment Supérieur Général,
avec pouvoirs et responsabilités ; avant cette date, il n'est
que le 'Vicaire général' comme ses prédécesseurs.
Il écrit alors à ses confrères une phrase qui résume
bien son attitude face à l'avenir : " Désormais nous
devons suivre le train ordinaire des Congrégations qui ont perdu
leur Fondateur : il faut que chacun de nous, dans sa sphère grande
ou petite, devienne un homme d'initiative, tout en ne faisant rien qui
ne soit pas conforme aux Règles et aux ordres reçus de
plus haut ".

Sous la direction de Mgr Livinhac, la Société
des Missionnaires d'Afrique connaîtra une expansion extraordinaire
suite à l'augmentation rapide de ses membres. Si elle compte,
en 1892, 3 Evêques, 185 Pères et 64 Frères, elle
comptera, en 1922, 16 Evêques, 674 Pères et 232 Frères.
Grâce à cette augmentation, Mgr Livinhac peut ouvrir des
maisons de propagande et de formation au Canada, au Luxembourg, en France,
en Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et même
en Argentine. Il peut également multiplier des fondations en
Afrique et organiser l'évangélisation de nouvelles régions
comme le Rwanda, le Burundi et le Soudan français. Les 3 vicariats
et les 3 pro-vicariats de 1892 deviendront 13 vicariats en 1922 !
Des réformes administratives et financières
s'imposeront. Mgr Livinhac donne à sa Société des
Constitutions (1908) et un Directoire (1914), approuvés par le
Saint-Siège. Soucieux de créer un esprit de famille, il
encourage la publication de plusieurs revues à l'usage de ses
confrères : la Chronique Trimestrielle de 1879 jusqu'en 1909,
les Rapports Annuels à partir de 1905, et le bulletin Petit Echo,
lancé en 1912, favorisant une partage d'expériences et
d'idées.
Durant son supériorat, il écrit à
ses confrères 133 circulaires dans lesquelles il se manifeste
comme un maître spirituel, très marqué par les idées
de saint Ignace de Loyola (1491-1556). Ayant une grande confiance dans
la Providence et une fervente dévotion à la Vierge Marie,
il exige de ses confrères d'être obéissants au Souverain
Pontife. Le succès de l'évangélisation, d'après
lui, dépend de la sanctification du missionnaire. Avec chaque
confrère, il entretient une correspondance personnelle. Ainsi
devient-il le père d'une famille missionnaire très unie.
En dehors de sa Société, il arrive à susciter l'intérêt
des catholiques du monde entier pour l'Afrique par une animation missionnaire
bien organisée.
Durant son supériorat, Mgr Livinhac dut relever
plusieurs défis. Le premier fut le partage des biens et des responsabilités
entre la Société des Missionnaires d'Afrique et l'archidiocèse
d'Alger. Le deuxième défi concernait l'Eglise catholique
au Buganda. Son existence avait été mise en danger suite
aux événements dramatiques de janvier 1892 quand les anglicans,
soutenus par Londres, avaient pris le pouvoir en écrasant les
catholiques. A cette occasion, les Missionnaires d'Afrique avaient été
accusés d'être des agents secrets, tantôt de Paris,
tantôt de Berlin. Mgr Livinhac réussit à relever
ce défi en trouvant une solution qui contenta tous les partis.
Dorénavant, il s'efforcera d'internationaliser un peu plus sa
Société étant donné qu'elle était
restée très française. Les puissances coloniales
exigeaient que les missionnaires dans leurs colonies aient la même
nationalité que leurs dirigeants occidentaux. Les ten-sions entre
puissances coloniales provoqueront finalement la Première Guerre
mondiale (1914-1918).
Celle-ci aura des conséquences graves pour la
Société des Missionnaires d'Afrique : ses activités
fonctionneront au ralenti pendant plusieurs années, et parmi
ses membres mobilisés, 60 seront tués, 29 seront gravement
blessés et 42 changeront d'orientation de vie par la suite. Mgr
Livinhac réussit à remettre sa Société de
ce désastre humain. En 1904, il avait connu encore un autre défi
lié à la politique anticléricale du gouvernement
français qui menacera l'existence même de la Société
des Missionnaires d'Afrique. Ce défi, qui lui causera beaucoup
de soucis, trouvera une solution inattendue quand le gouvernement français
abandonnera sa politique anticléricale quelques années
plus tard.
Mgr
Livinhac était très écouté par le pape
Benoit XV (1854-1922). Certaines de ses idées furent même
reprises par lui, dans son encyclique missionnaire Maximum Illud,
publiée
en novembre 1919. Dans cette encyclique, le pape insis-ta sur le rejet
des nationalismes européens, la nécessité de la
formation d'un clergé autochtone et sur l'importance de la collaboration
entre instituts missionnaires et vicariats en pays de mission. C'est
dans ce contexte missionnaire qu'il béatifia, en juin 1920, les
Martyrs Baganda dont le procès avait été introduit
en 1912. Mgr Livinhac qui n'assistera pas à la cérémonie
pour des raisons de santé, fut promu archevêque d'Oxyrhynque
le 21 novembre 1920. Epuisé par sa charge de Supérieur
général, il mourut le 11 novembre 1922 à Maison-Carrée
à l'âge de 76 ans.
Les restes de Mgr Livinhac ont été transportés
en Ouganda, et reposent dans le sanctuaire de de
Nabulagala depuis le 24 Juin 2007

BIBLIOGRAPHIE : BURLATON L., Mgr Léon Livinhac,
archevêque d'Oxyrhynque, Supérieur général
de la Société des Missionnaires d'Afrique (Pères
Blancs), fondateur de la mission de l'Ouganda - Première partie:
1846-1892. Manuscrit, 529 pp. CEILLIER J.-C., De Chapitre en Chapitre
: Les premiers Chapitres généraux de la Société
des Missionnaires d'Afrique (1874-1900). Série historique n°1,
Rome, 2002, 84 pp. DOSSIER : éléments et notes biographiques
concernant Mgr Livinhac. MAZE J., Mgr Livinhac, première partie
: depuis sa naissance jusqu'à son départ aux grands Lacs
(1846-1878). Manuscrit, 53 pp. MGR LAVIGERIE, Les martyrs nègres
de l'Ouganda; circulaire de S.E. le cardinal Lavigerie portant communication
d'une lettre de Mgr Livinhac. Procure des Missionnaires d'Afrique, 1886.
MGR LIVINHAC , Essai de grammaire ruganda, par un Père de la
Société des Missionnaires de Notre-Dame des Missions d'Afrique
d'Alger. F. Levé, 1885, 98 pp. - Grammaire luganda, (Nouvelle
édition). Imprimerie des Missionnaires d'Afrique, 1921, 252 pp.
- Grammaire luganda. 1890, 134 pp. - Instructions de Monseigneur Livinhac
aux Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs), Alger, 1938, 423
pp. - Lettres circulaires adressées aux Missionnaires d'Afrique
(Pères Blancs) : 1889-1912. Recueil de 97 lettres (n° 1 -
n° 97). - Lettres circulaires adressées aux Missionnaires
d'Afrique (Pères Blancs) : 1912-1922. Recueil de 37 lettres (n°
98 - n°134). - Manuel de langue luganda comprenant la grammaire
et un recueil de contes et de légendes. Etablissements Benziger
& Co. S.A., 1894, 290 pp. - Plans de méditations pour une
retraite de 8 jours. SHORTER A., African Recruits and Missionary Conscripts
: The White Fathers and the Great War (1914-1922). London, 2007, 270
pp. - Cross and Flag in Africa : The "White Fathers" During
the Colonial Scramble 1892-1914. New York, 2006, 294 pp. VAN DER BURGT
J., Mgr Léon Livinhac. Notices nécrologiques (1922-1931),
Tome IV, pp. 65-80.
Rome, le 20 Mars 2007
L'archiviste
Photos: Archives Maison Généralice Copyright©