Missionnaires d'Afrique
FranceMaurice Redouin, 60 ans dordination sacerdotale, Bry-sur-Marne
Pastorale près des malades
Maurice est né le 14 mai 1926, dans une bourgade aux confins de la Beauce et du Perche, dans la région de Vendôme. À cette époque, son Père gérait un portefeuille dassurances. Cependant cest à Blois quil passera toute sa jeunesse, avec ses 7 frères et surs. Lun de ses frères, André, sera prêtre dans le diocèse comme membre du Prado, et un autre, Xavier, fera profession chez les Salésiens de Dom Bosco.
En cette période troublée de loccupation allemande, il poursuivra ses études au séminaire du diocèse. Cest là quil rencontre le P. Robert Dumesny, originaire dOrléans, qui était venu parler de la mission des Pères Blancs, aux jeunes séminaristes. Cette rencontre orientera sa vocation missionnaire. Maurice devra cependant, faire une année de grand séminaire avant de rentrer à Kerlois qui, réquisitionné pendant loccupation allemande, accueillit à nouveau les philosophes en octobre 1945.
Après avoir accompli son service militaire au Maroc, en 1946, et retrouvé Kerlois avant la fin de lannée scolaire, Maurice entre au Noviciat de Maison Carrée en 1947. Il se porte volontaire, après un appel du Supérieur Général, pour faire sa théologie à Monteviot. Cest donc en Écosse quil prononce son serment le 29 juin 1951 et est ordonné prêtre le 31 mai 1952.
En octobre 1952, il rejoint le diocèse dOyo, en pays Yoruba, au Nigeria. Il reste dans cette paroisse dOyo, tout le temps de son séjour, jusquen décembre 1958. À son retour, il doit subir une greffe osseuse de la colonne vertébrale. Immobilisé dans un plâtre pendant presque 6 mois, après une longue convalescence, il rejoint la rue Friant, où il est intégré à léquipe de lanimation missionnaire.
Il doit beaucoup au
mouvement Amicitia
Cette année 1959, reste pour lui une étape déterminante. Ce fut une épreuve physique mais surtout morale et spirituelle. Il reste très reconnaissant envers laumônier de la clinique où il se trouvait pour toute laide quil lui a procurée. Ce père était également aumônier dun mouvement de personnes malades et handicapées. Maurice reconnaît quil doit beaucoup à ce mouvement Amicitia. Ce mouvement est le premier mouvement de malades chrétiens en France. Il est né à Lourdes, à linitiative de plusieurs laïcs, en 1921, ce qui nest pas banal pour lépoque.
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Maurice a longtemps travaillé avec Amicitia, 1er mouvement des malades chrétiens en France.
ALourdes, il sest vu confier la responsabilité de la commission des malades.
Ce qui explique son attachement au sanctuaire.
En 1961, il est nommé responsable de la communauté de la rue Friant. Trois années plus tard, en septembre 1964, il rejoint la communauté de Nancy où il restera jusquà la fermeture de la maison, à Noël 1972.
Pendant ce séjour, il participera au Chapitre de 1967, comme secrétaire, et passera pratiquement lannée 1972 à Chicago au service de lanimation missionnaire. À Nancy, cest auprès des communautés des religieuses du diocèse quil exerce son ministère, pour une animation des élèves qui fréquentent leurs établissements. Il fréquente assidûment le Cénacle, où les religieuses du diocèse venaient volontiers se ressourcer spirituellement.
Responsabilité des
malades à Lourdes
À Noël 1972, il part pour Ste Foy- lès-Lyon, comme responsable de la communauté. En 1974, une occasion de ministère comme aumônier national du mouvement Amicitia sest présentée, acceptée par le Provincial. Cest ainsi quil est revenu dans la communauté de la rue Friant, comme résident occasionnel, car son ministère lengageait beaucoup dans diverses régions de France et à Lourdes, où lon lui avait confié la responsabilité de la commission des malades, auprès du recteur des sanctuaires. Il a exercé cette responsabilité jusquen 1987. Cela explique son attachement à la cité mariale.
En 1985, la Province ouvre la communauté de Maisons-Alfort, pour accueillir plus facilement les confrères désirant séjourner à la Rue Friant. Cest ainsi quen juin, Maurice déménage pour la banlieue, où il continue son ministère auprès des malades du mouvement Amicitia, jusquen août 1987, quand le Père Provincial lui confie la responsabilité de notre maison de retraite de Bry-sur-Marne, où il restera jusquen juin 1990.
De retour à Maisons-Alfort, il participe, en septembre 1991, à la session de recyclage à Jérusalem et à la retraite de 30 jours. Il retournera à Jérusalem en février 1992, pour assurer temporairement léconomat de la maison, en attendant la nomination dun nouvel économe.
De nouveau à Maisons-Alfort, il prend léconomat de la communauté et accepte de tenir les comptes de la revue Voix dAfrique, qui était alors rue de Romainville, dans le 20° arrondissement. Dautre part, cest à cette époque que la supérieure des surs de Sainte Marie lui demande dassurer les confessions auprès des surs âgées résidant dans leur maison de retraite de Villecresnes, dans le Val-de-Marne.
En 1993 il prend part à la session du 3° âge à Rome.
En 1994, les Surs Blanches ouvrent 2 communautés dans la maison de retraite des Surs Augustines à Meaux. Maurice est alors sollicité pour leur assurer plusieurs récollections, dont bénéficient les autres religieuses de la résidence. Les Surs Augustines viennent en effet douvrir une maison de retraite pouvant accueillir 155 résidents. Plusieurs congrégations religieuses, nayant pas de structures pour leurs surs âgées, ont alors demandé comme les Surs Blanches à faire partie des résidentes, si bien que la maison abrite 75 religieuses. Un prêtre du diocèse assure leucharistie chaque jour, mais ne peut pas sengager pour les confessions. Maurice, assure ce ministère quil continue encore aujourdhui.
En 2005, peu avant la fermeture de la communauté de Maisons-Alfort, Maurice, suite au décès du Père Guy de Langle, est nommé aumônier de la Maison de retraite des Surs Blanches à Verrières. La présence du P. de LÉprevier, de retour du Malawi, lui permettra de continuer son ministère à Meaux et à Villecresnes.
Et en novembre 2007, il sinstalle à Bry-sur-Marne, comme résidentMaurice Redouin