Nous sommes un groupe
de laïcs qui nous retrouvons tous les mois à la Maison provinciale
pour une rencontre en trois parties : le repas, moment de convivialité
mais aussi de joie toute simple ; un temps de réflexion et de partage,
qui constitue le cœur de la soirée ; et enfin, un moment de
prière, où chacun se sent tout particulièrement porté
par ses frères et sœurs.
Réflexions en équipe
Un thème, pour le temps de réflexion et de partage, est choisi
à l’avance, afin que chacun puisse le préparer. Ce thème
peut être d’ordre spirituel, ou plus ancré sur la vie
de tous les jours. Par exemple, nous avons déjà abordé
des sujets comme : « Comment nous adressons-nous à Dieu
? », « Comment avoir le ton juste dans nos relations
professionnelles ? », « Être missionnaire à
l’heure actuelle », « Quelle place accordons-nous
à la prière dans nos vies ? », « Quel
regard portons-nous sur l’Africain, l’étranger, l’autre
différent de nous ? », ou encore « Ce qui va
mieux aujourd’hui dans le monde ».
Cependant, il est arrivé plusieurs fois qu’au début d’une
rencontre l’un d’entre nous partage avec le groupe un événement
qu’il venait de vivre, et qui l’avait plus particulièrement
touché. C’est sans doute dans ces moments-là que la Fraternité
prend alors toute sa raison d’être, comme force d’écoute,
de conseil et de prière. Plus qu’un simple groupe de partage,
elle acquiert ainsi sa vraie dimension de “fraternité”
inspirée par le charisme du cardinal Lavigerie. Notre cheminement
aux côtés de notre accompagnateur Père Blanc –
notre “grand frère” Pierre Féderlé –vise
à nous pénétrer de l’esprit des missionnaires
de Notre-Dame d’Afrique pour mieux nourrir nos vies et exhaler dans
nos quotidiens leur spiritualité.
Une statuette africaine de la Vierge à l’Enfant, que nous a
offerte Gérard Chabanon, aujourd’hui supérieur général
des Pères Blancs, est notre “témoin de prière”,
justement confié, à l’issue de la soirée, à
celle ou celui qui animera la prière de la prochaine rencontre.
Interprétation
du “Notre Père”
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En novembre 2005, la Fraternité a visité Rome.
Là, ils ont tout particulièrement senti l’internationalité
de la Communauté.
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Le Notre Père
reformulé par Catherine
Père, toi qui es toujours là, même si je te crois
loin de moi. Donne-moi la soif de te connaître pour mieux te servir.
Que ton amour me submerge pour que j’aime tous mes frères,
maintenant et toujours. Parle-moi chaque jour pour réchauffer
mon cœur tellement qu’il explose d’amour pour les autres
et te retrouve en eux. Oublie mes absences, mon manque de confiance
en toi. Aide-moi à offrir un sourire quand je me sens blessée
et à ne garder rancune envers personne. Ne me laisse pas m’isoler
dans “mon terrier douillet”, mais ouvre mes yeux, ma bouche,
mes oreilles, mon cœur sur notre monde merveilleux. Amen ! |
Un jour, nous avons partagé sur le “Notre Père”.
« Chacun d’entre nous a reformulé les phrases
successives qui composent la prière avec ses propres mots, ou a précisé
ce que cela signifiait pour lui », raconte Cécile, qui
en a retenu ces trois interprétations :
- “Notre” Père signifie que nous devons le partager
avec d’autres, même avec des inconnus, il n’est pas à
moi seul ; que ta volonté soit… “fête” ;
donne-nous “aujourd’hui” notre pain de ce jour, car peu importe
le passé et le futur ; ce qui compte, c’est ici et maintenant ».
Nicole, elle, compare la Fraternité à un “super-carburant”
: « Régulièrement j’arrive aux rencontres le réservoir
vide, car être chrétien seul, c’est difficile. De réels
partages m’aident à trouver le ton juste pour être missionnaire
dans mes milieux de vie.
Grâce à une interpellation fraternelle, j’ai ainsi pu
mieux témoigner de mes actes dans le milieu professionnel. La présence
d’un Père Blanc, au sein de la Fraternité, me paraît
importante, car il nous aide à prendre un peu de recul et à
toujours aller de l’avant. Tout ceci se fait dans une ambiance de sincère
fraternité. Je ressens ce lien tout particulièrement au moment
de la prière qui conclut nos rencontres ».
Pèlerinages à Rome et à Lourdes
Il arrive aussi que la Fraternité s’éloigne de Paris.
Ainsi, un week-end de novembre 2005, nous avons visité Rome,
à l’invitation du Conseil Général. Ce fut l’occasion
de vivre deux temps forts : une Eucharistie dans la crypte de la Maison
Généralice, et la rencontre de membres de la Communauté
représentant autant de cultures différentes. Plus récemment,
en octobre dernier, la Fraternité s’est rendue à
Lourdes, dans le cadre d’un rassemblement entre religieux et
laïcs intitulé « Les familles spirituelles. Un nouveau
vi-sage d’Église ? Vous serez mes témoins ».
Nous avons rédigé un compte-rendu détaillé
de ces rencontres, qui peut être consulté sur le site Internet
http://peres-blancs.cef.fr., où de nombreuses informations sur la
Fraternité Notre-Dame d’Afrique restent par ailleurs disponibles.
Car notre vœu le plus cher serait que des groupes semblables puissent
surgir maintenant dans d’autres villes de France et nous sommes prêts
à les aider en cas de besoin. - Contact : defirmas@noos.fr
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L’équipe de la Fraternité
