Histoire des diaires

Le P. Ivan Page est archiviste de la Société depuis 1996. Avec l’accord du Conseil Général, il a lancé en 2002 le projet de copie avec appareils numériques de certains documents de la Société dans le but de les sauvegarder et de les mettre à la disposition des chercheurs, principalement les historiens de l’Afrique. On parlera ici surtout de nos P. Lamey (1920-1993‘diaires’. Les comptes rendus des séances des Conseils Généraux ont été aussi numérisés et pourront servir à l’histoire de la Société. Mais les diaires, ces journaux de bord de nos missions, furent rédigés sur le terrain, en des pays où les missionnaires étaient les premiers témoins à noter par écrit la vie, la culture et l’histoire des peuples rencontrés. Un des prédécesseurs d’Ivan Page fut le P. René-Xavier Lamey, archiviste de 1968 à 1991 (décédé à Rome le 26 novembre 1993, cf. Petit Écho 1994/5 p. 251). Nous avons retrouvé un texte du P. Lamey sur l’histoire des diaires, rédigé en 1987. Ivan Page poursuit ensuite en donnant un complément d’information sur les travaux en cours.


Du temps du cardinal Lavigerie
(Texte inédit de René Lamey) - Inutile d'insister, je pense que tous les confrères sont au courant des volontés de notre Fondateur à ce sujet. Il est revenu souvent sur l'importance des diaires, sur l'obligation de les rédiger, sur la manière de les tenir (descriptions, histoire religieuse et profane, géographie, observations scientifiques, anecdotes, détails pittoresques, etc.), sur la régularité à les envoyer à la maison mère (Instructions, édition 1950, pp. 75-77, 88, 113-120, 124-125).


Juan José Oses, membre de l’équipe des archivistes et bibliothécaires,
travaille au classement en numérique de nos photos historiques.

Régulièrement, tous les postes, tant en Afrique qu'en métropole, tenaient leur diaire et le communiquaient à la maison mère. Et ceci, durant toute la période Lavigerie et, avec un peu moins de fidélité, durant la période Livinhac (1892-1922). Les parties les plus intéressantes de ces diaires étaient publiées dans la Chronique trimestrielle de la Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), puis, de plus en plus résumées à cause du nombre croissant des postes, dans les Rapports annuels.

Certains postes tenaient deux diaires : l'original qui restait au poste, et sa copie, substantiellement semblable au premier, qui était envoyée à la maison mère, selon les instructions de notre fondateur et de ses successeurs. En principe ce diaire était envoyé à la maison mère tous les trois mois.

But de ces diaires : que les Supérieurs responsables sachent ce qui se passe dans les divers postes ; qu'ils connaissent mieux les divers problèmes qui s'y posent, pour que leur direction soit le plus possible conforme aux besoins de ces postes et colle à la réalité (Instructions, éd.1950, pp. 171-172). Autre but : faire connaître à toute la Société ce qui se fait et comment on fait dans les différents postes. Être un lien entre les confrères.

Enfin, but plus large, aider les responsables des publications pères blancs destinées au public, en métropole, à trouver du matériel pour composer des relations intéressantes pour les Œuvres de la propagation de la foi, pour la Sainte Enfance, pour l’Œuvre antiesclavagiste, etc. Et notre Fondateur trouvait même que les diaires seuls ne suffisaient pas : il voulait en plus que les missionnaires rédigent ces articles riches en détails historiques, intéressants, ‘apostoliques’ ou ‘tragiques’, voire même ‘comiques’ (Instructions, éd. 1950, pp. 114-118).

Après le cardinal Lavigerie (jusqu'en 1936)
Après la mort du Fondateur, il y eut un léger fléchissement dans la fidélité à envoyer les diaires à la maison mère. En 1928-1929, le R. Père Voillard, après une visite en Afrique, et se faisant l'écho du Chapitre de 1926, signale sa préoccupation et celle du Chapitre de voir que, dans certains postes, des diaires sont restés enfouis dans quelque réduit et oubliés de tout le monde. Il s'inquiète également des travaux intéressants (ethnographiques, linguistiques, etc.) qui, restés sur place, pâlissent, pourrissent ou sont mangés par les termites sans servir à personne. Et il demande dans sa lettre du 27 octobre 1929 (A.G.M.Afr. 132 147) que ces documents, précieux à tant de points de vue, soient envoyés à la maison mère. Pour encourager les envois, il écrit en nota bene que ces documents seront copiés à la maison mère et restitués à leur poste. Pour les travaux, écrit-il encore dans ce nota bene, on peut se contenter d'envoyer une copie fidèle de l'original.

La raison de ce fléchissement dans la fidélité à faire parvenir les diaires à la maison mère résidait essentiellement dans leur publication de plus en plus restreinte. Pour pallier cette difficulté, Mgr Livinhac, le 19 novembre 1906 déjà, avait communiqué aux membres de la Société que le Chapitre de 1906 avait décidé qu'il y aurait désormais, à la place des Chroniques, deux collections différentes : d'une part les Rapports annuels, d'autre part les Chroniques qui disposeraient ainsi de plus de place pour les diaires et les articles ethnographiques et historiques.

Dès 1906, cependant, l'abondance des matières ne permet pas de tout publier, et une partie des écrits des confrères paraît alors dans le bulletin destiné aux amis et bienfaiteurs des Pères Blancs, Missions d'Afrique des Pères Blancs, fondé par Mgr Lavigerie en 1871. Ce bulletin est partiellement traduit et adapté aux Provinces non francophones. Le nombre des postes augmente de plus en plus rapidement - on en compte déjà plus de cent en 1906 - et très vite la rédaction se rend compte qu'il n'est plus possible de publier tous les diaires, même en jouant largement des ciseaux et en résumant à outrance. En juin 1909, paraît le dernier numéro des Chroniques.

Le Chapitre de 1912 demandera que soit mise sur pied une autre publication. C’est ainsi que naquit le Petit Écho le 8 décembre 1912, mais la publication des diaires avait pratiquement cessé. On n'en trouvera que decrescendo, quelques bribes dans les Rapports annuels jusque vers 1936.

De 1936 à 1987
Les diaires ne se trouvaient pas pour autant supprimés, mais leur rédaction, après 1936, était généralement de plus en plus négligée, faite vaille que vaille, et leur envoi à la maison mère souvent différé, parfois omis, malgré les rappels des supérieurs majeurs. Grâce à Mgr Durrieu, beaucoup de diaires furent sauvés, mais la collection était encore loin d'être complète.

Le 28 décembre 1961, le Père Volker revenait à la charge, avec un argument de plus : les nombreuses difficultés et les troubles peu à peu gagnaient différentes régions d'Afrique, d'où danger de destruction ou de perte des divers documents, diaires et autres écrits de valeur. Il ne promet aucun retour de ces documents, et, selon moi, avec raison, car ceux-ci, les diaires en particulier, étaient demandés aux missionnaires en tant que Pères Blancs et non en tant que prêtres diocésains.

En effet, il est hors de doute que les diaires ont été prescrits à des Pères Blancs, parce que Pères Blancs, et non pas parce que curés ou vicaires d'une paroisse ou quasi-paroisse. Le but de ces diaires avait été clairement indiqué par notre Fondateur, je n'y reviendrai pas. D'autre part, il ne faut pas oublier qu'en vertu du jus commissionis - et j'y vois un confirmatur, si besoin en était - non seulement ces diaires imposés par notre Fondateur, mais même les rapports des évêques (rapports ordinaires, confidentiels, et surtout financiers) devaient être faits en double et passer obligatoirement par la maison généralice qui transmettait un exemplaire à la Congrégation de la Propaganda Fide (Celle-ci renvoyait à l'expéditeur tout rapport qui ne prenait pas cette voie).

Après la suppression du jus commissionis et l'établissement de la hiérarchie, les choses sont différentes : en principe chaque évêque pouvait demander que ses curés fassent des diaires pour le diocèse. L'ont-ils demandé ? À part de très rares exceptions, je ne le crois pas. Peu importe, je pense qu'après l'établissement de la hiérarchie la situation n'est plus la même, et on pourrait considérer comme propriété des diocèses les diaires alors rédigés (Notez que ce n'est là que mon opinion qui n'engage nullement les autorités de la Société).

Bien des années d'ailleurs avant l'institution de la hiérarchie, le but fixé par notre fondateur à la rédaction des diaires n'avait plus, en partie, sa raison d'être : grâce aux nombreuses visites du Général et de ses Assistants, ceux-ci connaissaient bien la situation dans chaque diocèse et, d'autre part, ces diaires n'étaient plus publiés dans les bulletins missionnaires, ni ailleurs.

Le centre d'intérêt des diaires a également changé : on n'y parle plus, depuis longtemps, des us et coutumes, de l'histoire locale ou générale du pays, etc. Maintenant on met davantage l'accent sur ce qui intéresse directement la paroisse, comme écrivait Mgr Furstenberg (Circulaires no 2 et 8 de 1985) : ‘Que faut-il noter dans le diaire ? Les choses importantes de la vie de la mission et des missionnaires, de la vie du District (sous-préfecture), du pays. On y signalera les visiteurs importants, les difficultés, problèmes et succès de la mission ou dans les succursales, etc.’ Et il ajoute un conseil (un ordre ?) intéressant : ‘S’il s’avère que rien n’a été écrit dans votre diaire depuis quelque temps, faites au moins un résumé des événements de cette période. Ce résumé peut être décidé en commun lors d’un conseil de poste. Après l’avoir noté dans le diaire, on veillera à la régularité dans sa tenue.’ Et il termine en disant : ‘Si un diaire est plein, svp envoyez-le au bureau de l’évêque pour qu’il soit en sûreté. Quelque temps après, vous recevrez une photocopie de votre diaire.’ Indications intéressantes car là, c'est net, les diaires appartiennent au diocèse. (...) Mgr Furstenberg est le seul évêque ayant envoyé aux archives photocopie de tous les diaires de son diocèse, jusqu'en 1982 !

Quel avenir ? (question posée en 1987)
Les postes qui ont été les plus fidèles à envoyer leur diaire à la maison Généralice ont eu ou peuvent en avoir, au fur et à mesure des moyens dont disposent les archives, une copie conforme. Les autres, ceux qui malgré toutes les recommandations, n'ont rien envoyé, se trouvent maintenant, souvent, sans diaire, parce qu'il a été perdu ou parce qu'il est tellement abîmé qu’on ne peut plus le lire. Ainsi Kati (Mali) pris en main par les Pères Blancs en 1897, ne possède plus, à ma connaissance, aucun diaire : ils n’ont jamais été envoyés à la maison mère. Idem pour Gouecke (Guinée), fondé en 1914, pour ne citer que quelques exemples en Afrique Occidentale. Les choses se présentent mieux pour l'Afrique Équatoriale, sauf pour la Tanzanie. Au moment où l'on essayait de récupérer ces diaires, on a trop traîné, et désormais ils sont propriété de l’État ! Heureusement qu’il y a quelques années le Frère Klehr, spécialiste en la matière, a pu les microfilmer tous pour nos archives. Les diaires originaux, gardés en Tanzanie, sont d'ailleurs condamnés à plus ou moins brève échéance, au dire de Vansina et de Roberts, éminents ethnologue et historien, qui ont eu l'occasion de les consulter.

Je continue, de temps en temps, à recevoir des diaires, plus ou moins anciens, et dans la mesure des moyens dont dispose actuellement les archives, je les fais dactylographier. Que soient remerciés ici les confrères de métropole et d'Afrique qui ont bien voulu, au cours d'un séjour à Rome, consacrer quelques semaines à la dactylographie de ces diaires, dont souvent l'état de vétusté et de détérioration dans lequel ils furent remis aux archives ne permet, hélas, aucune photocopie.

Pour être complet, je profite de cette occasion pour signaler que nous avons une des meilleures photothèques missiologiques historiques, pour ce qui concerne les territoires où œuvraient les Pères Blancs. Ces photos anciennes (et celles qu'on voudra bien nous envoyer, car il en traîne encore dans bien des postes) sont une excellente illustration des diaires. Telle n'est pas seulement mon opinion, c'est également celle d'un connaisseur, Carney E.S. Gavin, Ph.D., Directeur du Harward Museum et de Elisabeth Carelle, Chief Photographer de ce même musée, qui ont été émerveillés par ce que j'ai pu leur montrer, malgré un classement encore fort déficient.

Pour terminer, enfin, je n'insisterai pas sur l'importance des diaires (surtout les plus anciens) et des archives en général. D'une part un simple regard sur le boom actuel et croissant de l'archivistique suffira ; d'autre part mes considérations faites il y a plus de dix ans restent plus valables que jamais. Servata tradere viva (Petit Écho, 1977/1, pp. 32-33).

René-Xavier Lamey
Archiviste de la Société (texte écrit en 1987)

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‘Journal Des Missionnaires du Nyanza - Fondation du Poste de Ste Marie de Rubaga - Juin 1879. Mardi 17 : Aujourd’hui tous ceux qui ont quelque étoffe se sont mis en toilette...’ Ainsi commence le journal des confrères arrivés à Rubaga (Kampala) en Ouganda.

HISTOIRE DE NOS DIAIRES - SUITE

(Texte d’Ivan Page) - Dès mon arrivée aux archives en 1996, j’ai constaté l’importance des diaires et j’étais préoccupé par des problèmes de conservation. Si, en général, les manuscrits étaient en assez bon état, ils sont uniques… Et en cas d’incendie ? Grâce à la disponibilité de certains confrères, les archives ont été enrichies par des copies dactylographiées d’une partie des diaires : les copies ont été reliées en 593 volumes. Malheureusement, au début du projet dactylographique, on ne transcrivait que les parties ‘intéressantes’ de chaque diaire. La notion d’intérêt est sujette à des interprétations diverses ; on s’en est rendu compte et, par la suite, chaque diaire a été copié intégralement.

Avec le départ au Canada en 1999 du Père Rodolphe Godin, la dactylographie a cessé. Vers cette époque, j’ai reçu une lettre circulaire du Frère Ferdinand Poswick, O.S.B., fondateur d’Informatique & Bible à l’Abbaye de Maredsous en Belgique. La lettre attirait l’attention des archivistes de congrégations religieuses sur un service de numérisation et de microfilmage d’archives. Je me suis renseigné ; j’en ai parlé au Conseil Général ; le Père Général m’a demandé de prendre contact avec quelques-unes des congrégations qui avaient déjà engagé ce service. Toutes étaient d’accord que le produit livré est de la plus haute qualité, bien que le prix du service soit élevé.

Le Conseil reconnaissait l’importance du projet et, dans un premier temps, a autorisé une étude préalable (pilot study) dont le prix serait déduit de la première facture si nous poursuivions le projet. Le résultat de cette étude fut présenté au Conseil en juin 2001.

L’année suivante, le projet était approuvé, le contrat était signé et le travail lancé. Il doit être terminé en 2007. À part les diaires, l’équipe traite les procès-verbaux des réunions du Conseil Général, les comptes rendus des Chapitres Généraux, et les deux séries imprimées : Chronique trimestrielle et Rapports annuels. La correspondance volumineuse du Cardinal Lavigerie, et celle entre les vicaires apostoliques et les Régionaux, d’une part, et la maison mère, d’autre part, pourrait à l’avenir être le sujet d’un nouveau contrat.
Comme méthode de travail, le Frère Poswick, et Mlle Yolande Juste, ingénieure informaticienne, viennent à Rome plusieurs fois par an pour environ deux semaines de travail intensif chez nous. Ils montent un studio, installent un appareil numérique au-dessus de la table de travail et photographient chaque document, page par page. Les images passent directement dans l’ordinateur.

Le produit final sera présenté sous deux formes : des rouleaux de microfilm à longévité garantie, et une base de données avec le logiciel nécessaire à son exploitation. Il est probable qu’au moins une partie de la base de données soit mise à la disposition des chercheurs sur le site internet de la Société.

Lire d'abord les explications

Trois bases sont aujourd'hui mises en ligne sur le site www.misafr.org.

 


Voici une photo tirée du cahier 3 des diaires de Mpala (Congo) de 1900-1935.

En avril 2006, Informatique & Bible a passé la responsabilité des contrats en cours à une nouvelle Société, Mnémotique, ayant, elle aussi, siège à l’Abbaye de Maredsous. Le Frère Poswick et Mlle Juste termineront les chantiers ouverts, avant de se recentrer sur l’informatique et la Bible.

Ivan Page
14 décembre 2006

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Diaire de Ségou, 1899
Simon Alfred Diban Ki Zerbo
entre dans l’histoire

Le 4 décembre 2006 est décédé Joseph Ki Zerbo, historien renommé et homme politique du Burkina Faso (1922-2006). Il était le fils de Diban Ki Zerbo (vers 1875-1980), ‘premier chrétien du Burkina’. Le procès en vue de la béatification a franchi l’étape diocésaine en l’an 2000.

Simon Alfred Diban Ki Zerbo (de son nom complet) eut une vie extraordinaire qui ne relève pas des on-dit et de la légende car certains documents originaux, nécessaires à l’histoire scientifique, sont dans nos archives. S’étant libéré lui-même de ceux qui l’avaient capturé comme esclave, Alfred Diban (‘Dji Bana’) trouva refuge chez les premiers missionnaires du ‘Soudan’. Baptisé et marié dans la région de Ségou, il fit partie, en 1903, de la première mission des Pères Blancs envoyée au ‘pays mossi’ dans le Burkina d’aujourd’hui.

En plus de livres magistraux sur l’histoire de l’Afrique, dont certains édités par l’Unesco, son fils, le professeur Ki Zerbo, lui a consacré un ouvrage publié aux éditions du Cerf en 1983. C’est un livre passionnant car le Vieux y raconte sa vie avec esprit et humour. On y cite le diaire de Ségou. En 1975, année sainte, le pape Paul VI eut un geste significatif. La photo ci-contre en témoigne. Le vieux Ki Zerbo, retiré dans son village de Toma, fut invité par son fils Joseph à faire partie du ‘pélerinage voltaïque’.

Dans un groupe présidé par notre confrère le cardinal Paul Zoungrana (1917-2000), Simon Alfred Diban vint prier ‘sur la tombe de son saint patron’. Le pape mis au courant de la venue de l’illustre pélerin, exprima le désir de s’entretenir avec le ‘fondateur d’une Église’. Paul VI avait l’intuition de gestes symboliques spontanés. Cette fois-çi, il laissa sa place sur le trône pontifical au vieux pélerin fatigué. Diban Ki Zerbo, pierre de fondation de l’Église du Burkina, eut une réaction enthousiaste au sortir de l’audience : ‘S’il y avait des balafons, je danserais.’ Le ‘jeune Samo’ de 1899 voulait toujours danser en 1975. Il avait déjà plus de cent ans !

Sur le trône pontifical de Paul VI, Alfred Diban Ki Zerbo. À l’extrême g., son fils, le professeur Joseph Ki Zerbo. À dr., son accompagnateur, M. Moïse, Mgr Bernadin Gantin du Bénin, futur cardinal, alors Secrétaire de la Propaganda Fide, et le Cardinal Zoungrana, MAfr, de Ouagadougou.

(cf. Petit Écho, 1975/8, p. 442-448). Il est décédé en 1980 en écoutant à la radio la messe célébrée par Jean-Paul II, alors en visite à Ouagadougou.

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