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CÉLÉBRER ENTRE SŒURS
L’ARBRE GÉNÉALOGIQUE DES SMNDA
Les Sœurs participantes de la rencontre
Le 2 mai 2013, la veille de l’Assemblée plénière de l’UISG (Union Internationale des Supérieures générales) qui a lieu tous les trois ans, notre Conseil général a invité les sœurs de nos congrégations-sœurs africaines à une journée de réflexion et de partage au généralat. Il y avait douze sœurs participantes à cette journée ; cinq autres sont venues nous voir dans les jours après l’Assemblée de l’UISG.
Depuis deux ans, il y a un phénomène nouveau et intéressant qui se développe : toutes les congrégations en Afrique qui ont leurs racines dans le charisme du Cardinal Lavigerie et Mère Marie-Salomé, se rencontrent pour partager sur notre origine commune. Approfondir notre identité commune est en effet la raison d’être de nos échanges. Cela fait que ces rencontres sont très fascinantes.
Nous avons relu les diverses expériences faites depuis notre première rencontre en 2010. Avec une grande joie nous avons pu témoigner des multiples expressions de solidarité et d’unité qui ont été faites.
Ainsi, au Burkina Faso, les Sœurs de l’Immaculée Conception (SIC), les Sœurs de l’Annonciation de Bobo-Dioulasso (SAB) et les Sœurs de Notre-Dame du Lac mènent les mêmes réflexions. Ensemble, elles ont préparé l’animation du centenaire de l’arrivée des SMNDA au Burkina.
Une Sœur de l’Immaculée Conception du Burkina a fait un séjour dans une communauté des Sœurs de Marie Immaculée au Ghana pour apprendre l’anglais, alors qu’une Sœur de là-bas est venue au Burkina pour apprendre le français. En Afrique de l’Est, les différentes congrégations-sœurs se sont retrouvées pour une réflexion et ont planifié une deuxième rencontre. Malheureusement, celle-ci ne s’est pas réalisée.
Il y a des échanges entre les Sœurs qui sont au Kenya et celles qui sont en Ouganda.
Il y a eu un soutien des unes et des autres, dans la prière, dans la participation à des célébrations. Ainsi par exemple, les Sœurs Beneterezia du Burundi ont participé au jubilé des Sœurs de Tanzanie.
Les novices des SMNDA ont été accueillies par différentes congrégations-sœurs, signe d’une confiance mutuelle, qui pose les bases solides pour une collaboration.
En Afrique de l’Ouest, comme en Afrique de l’Est, des SMNDA ont offert leur service soit pour animer un Chapitre général, soit pour accompagner une réflexion.
En Afrique centrale, une Abizeramariya vit, pour raison d’apostolat, depuis une année dans une communauté SMNDA ; alors qu’au Congo, c’est une SMNDA, qui vit dans une communauté d’Abizeramariya, pour poursuivre ses études.
En résumé, toutes ces expériences nous conduisent à découvrir la richesse des liens qui nous unissent pour les mettre au service de la Mission. Elles sont sources d’espérance.
Comme premier pas concret nous avons établi une base de données de personnes ressources, de centres et de programmes de formation initiale et continue, d’accompagnement spirituel, de conseillers et de psychothérapeu-tes, de formation de formatrices et d’accompagnatrices, de facilitatrices de chapitres, de formation en leadership, formation en matière d’archives, de soin et animation des sœurs aînées, etc.
Un bon début pour entretenir le feu de notre famille ! Répondant à un désir de faire d’autres pas en développant notre partenariat, diverses pistes d’action ont été mentionnées :
* Demander plus de justice pour les (femmes) religieuses et leurs instituts, par exemple en exigeant des contrats pour les sœurs avec les diocèses de leur mission.
* Les non-alphabétisés sont les esclaves d’aujourd’hui. On pourrait collaborer davantage dans la promotion des programmes d’alphabétisation.
* Une action auprès des réfugiés.
* La lutte contre le trafic des êtres humains.
* La question de notre identité commune est revenue et quelques propositions ont été faites: pourrions-nous trouver une expression touchable de notre identité commune; une croix commune comme l’ont les Dominicains ou les Franciscains ?Quoique leur charisme soit différent, ils ont un signe visible par lequel ils se reconnaissent et s’identifient. Comment pourrions-nous y réfléchir ensemble ? Ou réfléchir à un nom commun pour notre grande famille religieuse ? Ou composer une prière pour nous toutes ?Cette rencontre a été un partage de foi et un renouvellement de nos énergies afin de continuer notre route ensemble. Nous avons fortement ressenti le besoin de nous rencontrer une fois tous les trois ans sur le sol africain et nous avons hâte que cela se réalise !
Voici notre chant
“Venez nous joindre, les amies, célébrez
et partagez d’être sœurs,
toutes ensemble,
entretenez le feu,
rallumez-le, prenez-en soin, venez et chantez !Les participantes, Rome, Italie